En attendant un vignoble sur Mars…

Couv Vins de Feu

Les récentes analyses du sol martien dans Gale Crater (nitrates, neutralité chimique, soupçons de matière organique) rendent beaucoup plus encourageantes les prospectives d’un jour pouvoir le cultiver en serre, puis pourquoi pas dans un avenir lointain, même à ciel ouvert…
Voilà qui me redonne espoir pour au moins phantasmer sur un vignoble accroché au flanc d’un volcan martien. Entre temps, j’arpente les versants des volcans terrestres en goûtant aux magnifiques produits agricoles que le microclimat des édifices et les caractéristiques particulières du terroir volcanique font prospérer : vignes bien sûr, mais aussi agrumes, abricots et cerises, pistaches et tomates, sans oublier les oliviers.
Ce sont ces terroirs et surtout les vignobles de l’Etna, du Vésuve, de Vulcano et du Stromboli, de Santorin, des Canaries, et même de nos propres Côtes d’Auvergne que je passe en revue dans VINS DE FEU, publié chez Dunod en octobre dernier. Amateurs de bons vins et d’objectifs originaux pour pimenter vos voyages, ce livre est pour vous !

2 réflexions sur “ En attendant un vignoble sur Mars… ”

  1. Bonjour Charles,

    J’ai découvert ton blog un peu par hasard et j’avoue avoir été assez surpris.
    Bon tout d’abord, l’article est original mais il y a quelques petites fautes (phantasmer : fantasmer par exemple).

    Sinon, très honnêtement je pense qu’un jour on aura (dans un futur pas si lointain que ça je pense !) des plantations dans des stations spatiales… De toute façon l’hydroponie est la solution idéale.

    Après de là à voir un vignoble sur mars, on peut toujours rêver ^^ Par contre, on pourra peut-être voir un vignoble sur une planète qu’on aura découvert à l’aide de nos supers appareils.

    Au plaisir de te lire !

    1. Bonjour !

      Merci pour tes commentaires. Il y a effectivement déjà eu des plantations expérimentales dans les stations orbitales, et dans les laboratoires de simulation sur Terre (notamment à la NASA et dans les universités américaines), où elles sont très avancées (voir l’autre article de mon blog sur la cuisine martienne).
      L’hydroponie (circulation de fluides artificiels calibrés dans un substrat jusqu’aux racines) est la solution idéale, mais je le regrette un peu pour Mars, car on perd le degré de poésie d’avoir fruits et légumes provenant du sol même de la planète rouge.
      Quant à détecter des vignes qui seraient apparues indépendamment sur une autre planète, c’est hélas hors de question. La nature ne se répète pas et ce qui a été créé sur Terre, au terme d’une myriade de coups de chance et loteries de notre environnement, ne se répliquera pas à l’identique ailleurs. Mais pourquoi pas des breuvages insolites à base de schtroumpligazzogourous ?
      Amitiés,
      Charles
      PS Pour les petites fautes, un peu d’indulgence ! Par exemple les deux orthographes phantasmer et fantasmer sont admises dans la langue française.

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