L’atelier technique des 22 et 23 mai 2019 de Capraia – une petite île de l’archipel toscan, plus proche de la Corse que du port italien de Livourne – organisé par le Conservatoire du Littoral dans le cadre du projet ISOS (ISOle Sostenibili) du programme européen Interreg (Interrégional), a essayé de répondre aux interrogations générées par le développement des énergies face à la pollution lumineuse. Cela dans les milieux fragiles que sont ceux insulaires et côtiers franco-italiens. Les petites îles (définies comme ayant une superficie inférieure à 150 km2) sont des laboratoires naturels : les enseignements récoltés là-bas pourront être utiles pour le continent européen. Les actes complets de l’atelier technique de Capraia sont en ligne sur un hébergeur temporaire. Si vous ne les lisiez plus grâce au lien précédent, il vous suffirait de me les demander à cette adresse personnelle : <gioda_ird(at)yahoo.com>.
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Petite Camargue : la tortue, le film et la Seine en 1991 et 2016
La Petite Camargue est la zone qui prolonge, par son plat pays, le delta du Rhône à l’Ouest. Au-delà du bras occidental du delta dit le Petit Rhône, se place la Petite Camargue, bien moins connue que la Camargue proprement dite qui est celle de l’Etang du Vaccarès, des Saintes-Maries de la Mer et de Cacharel. Dans cet ensemble de zones palustres ou de marais et d’étangs saumâtres ou encore de régions basses “bonifiées ou aménagées par l’homme”, se trouve La Tartuguière qui est devenue un domaine du Conservatoire du Littoral. Pourquoi ? Parce qu’il y reste encore des tortues comme l’indique son nom. Il s’agit même du site où il s’en compte le plus dans le département de l’Hérault bien que sa population y soit très petite : guère plus de la centaine. Quelle tortue rencontrons-nous ? La seule d’eau douce ou encore palustre, originaire de France (avec la rarissime tortue lépreuse), la cistude d’Europe qui en forte régression sur tout le continent.