La nature prise tel un modèle, mimétisme et homochromie nous ont guidé, Carlos Recio, Arnaud Bouillon et moi, afin d’obtenir une large acceptation des attrape-brouillard dans des localités protégées et sensibles, ainsi les Réserves de la biosphère.
Archives quotidiennes :
El Hierro : l’arbre fontaine imaginé dans l’Histoire
L’arbre fontaine d’El Hierro – le Garoé dans la langue des aborigènes Guanches – ne fut jamais croqué par ceux l’ayant vu entre 1405-06 (l’époque de la conquête de l’île par Jean de Béthencourt) et 1610 (l’année de son arrachage par une tempête). Il fut recréé puis finement dessiné par des artistes, des illustrateurs, des graveurs voire des scientifiques à partir de descriptions d’explorateurs, militaires, marchands et gens d’église. Le plus célèbre de ces observateurs du Garoé fut Bartolomé de Las Casas, missionnaire dominicain, évêque au Mexique et grand défenseur de la cause des Indiens au XVIème siècle, entre autres lors de la controverse de Valladolid.
El Hierro : l’arbre fontaine imaginé par les enfants
Camille Lassère-Totchilkine, une jeune professeur de l’Ecole élémentaire Léo Malet de Celleneuve, village englobé dans la banlieue de Montpellier, m’avait joint, lors de l’année scolaire 2003-04, afin de travailler avec ses élèves au sujet l’arbre fontaine. Ce sujet était paru en 2003 dans “Science & Vie Junior“, sous la plume du journaliste Pierre Lefèvre. J’ai pu conserver les prénoms et les noms des dessinateurs en herbe grâce aux bons soins de leur professeur des écoles : Hadjar Chadli, Emmanuela Fraisse, Léa François-Hage, Kamel Machkokot et Kevin Leffevre ou Pereira.