C’est l’été et donc je passerai quelques vidéos rafraîchissantes et une provocante liées à des arbres fontaines et à une artiste les ayant mis en scène. Au-delà de l’exemple que j’illustre souvent dans ce blog de l’arbre fontaine d’El Hierro aux Canaries, il y a bien d’autres au Pérou, au Chili, au Maroc, sur l’archipel du Cap-Vert, à Djibouti, dans le Dofar du sultanat d’Oman, sur l’île de La Réunion… Sur cette dernière terre, département d’outre-mer dans l’Océan Indien, je vous invite à voir le bois de couleur des Hauts qui est un milieu propice localement aux arbres fontaines. Le bois de couleur est une forêt de montagne tropicale typique des Hauts, une zone à forte nébulosité, de l’île de La Réunion.
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Paris et Angers : Niki de Saint-Phalle et son arbre-fontaine
Je sais ce n’est point un livre mais c’est d’art dont je voudrais vous parler ce jour.
L’actualité c’est l’exposition de Niki de Saint-Phalle (1930-2002) au Grand Palais de Paris jusqu’au 2 février 2015. En parallèle et pour les provinciaux, Arte a donné à voir le 19 novembre un film sur l’artiste Niki de Saint-Phalle : “Qui est le monstre … toi ou moi ?” qu’il sera possible de revoir sur Arte+7. C’est un documentaire de 1995 tourné avec la collaboration de l’artiste ce qui en fait tout sa valeur.
La même année que je publiais “L’arbre fontaine” d’El Hierro aux Canaries dans le mensuel La Recherche soit 1992, l’artiste créait une grande sculpture en polyester destinée au plein air. Appelée aussi “L’arbre fontaine” ou encore “Serpents arbre fontaine” ou “arbre-serpents”, je ne l’ai jamais vue et appréciée en vrai.
A l’inverse j’avais vu en eau sur une placette, au pied de de Beaubourg à Paris, sa “Fontaine Stravinsky” qui l’avait précédée. Maintenant “L’arbre fontaine” est installé au centre d’une belle cour carrée du musée des Beaux-Arts d’Angers mais hélas il n’est pas fonctionnel. La photographie mise en avant pourrait être tirée d’une série d’illustrations mises en ligne sur le blog de Patricia Tutoy.
A ses débuts, Niki de Saint-Phalle réglait ses comptes avec la famille et la société par des coups y compris de feu sur des personnages fictifs, tel sur un champ de tir ou comme au painting ball avant que ce soit la mode. Ensuite, elle changea sa perspective, à la fin de sa longue vie d’artiste , vers une approche plus apaisée de son art. Très inspirée alors par le catalan Gaudi et son parc Güell à Barcelone tout comme par les sculptures de son compagnon Jean Tinguely, Niki de Saint-Phalle s’occupa de jardins, de nature et de sculptures en plein air.