Les voyages proposés seront immobiles car je ne parlerai que du temps passé et seul les livres en ont gardé trace. On peut y ajouter les archives et autres les grimoires, les vieilles cartes et photographies en blanc et noir.
Un exemple est donné ici : « A la différence des pluies molles du pays anglais, qui tombent en douceur, celle-ci, implacable, avait quelque chose d’effrayant : l’on croyait y rencontrer la malveillance des forces primitives de la nature ». (p.44).
Un extrait de l’excellente nouvelle de 1921 « Pluie » de W. Somerset Maugham dans laquelle la perte de l’innocence d’un missionnaire protestant sur une île des mers du Sud correspond au déluge sous les tropiques, image du choc de la nature.
Cette île est Tutuila, dans l’archipel des Samoa américaines, où douze membres de l’équipage du scientifique Lapérouse avaient déjà péri en 1787. Elle est montagneuse et elle est 2 fois plus petite qu’El Hierro bien que 5 fois plus peuplée. Son port est Pago-Pago, un nom qui résonne telle une invitation aux voyages lointains.