Toujours des voyages immobiles. Tabucchi et ses récits fragmentaires, tel un archipel du rêve, avec les vaisseaux, les naufrages, les baleines des Açores – autres îles de la Macaronésie et sœurs des Canaries – de “La femme de Porto Pim et autres histoires“.
« Nocturne indien » d’Antonio Tabucchi est plus connu. Un grand libre, toujours fragmenté et post-moderne sur Bombay, et j’aime aussi le film homonyme d’Alain Corneau avec Jean-Hughes Anglade qui l’a éclairé pour un plus large public.
Tabucchi nous a quitté malheureusement, il y a peu, et j’ai aussi beaucoup d’admiration pour son maître spirituel et écrivain nocturne, le portugais Pessoa et son chef-d’œuvre toujours inachevé car toujours repris « Le livre de l’intranquillité». Un manuscrit ou plutôt des notes qui dormirent ensuite longuement dans une malle de voyage.