Selon l’artiste César Manrique, le lézard géant d’El Hierro. Peut-être une bonne introduction vers un autre monde, le Pantanal, où la nature et les animaux restent rois. © A. Gioda, IRD.
L’été 2010, j’ai visité le Pantanal brésilien dans le Mato Grosso del Sur . C’est, avec le delta intérieur de l’Okavango au sud de l’Afrique, le plus grand marécage du Monde resté naturel. D’où, une foultitude de caïmans, de piranhas et d’oiseaux.
Le Pantanal, c’est loin et cher pour un Européen – et même pour un Sud-américain vu les tarifs pratiqués sur place. Aussi, j’essaierai de vous en faire profiter avec quelques photos de ce voyage. Toutefois, je n’ai pas choisi le format de la galerie car, dans le voyage, le plus important ce sont le cheminement ou l’approche. Vous le dérouleriez par conséquent, tel un papyrus, mais entre nous vous pouvez toujours, en cliquant sur une photographie, le voir, telle une galerie.
Campinas, Etat de Sao Paulo. Centre historique. Bâtiment témoignage du boom du café brésilien débuté à la fin du XIXème siècle et à l’origine de la cité. Campinas est une ville maintenant quasiment englobée dans la banlieue de Sao Paulo. © Gioda, IRD.
Campinas, Etat de Sao Paulo. Une placette et son animation dans le centre historique. © Gioda, IRD.
Campo Grande, capitale du Mato Grosso del Sur. Petite poubelle avec un des animaux emblématiques du Pantanal, le caïman jacaré. Les deux Etats du Mato Grosso se partagent au Brésil le territoire du Patanal (200 000 km2) . De bien plus petites parties sont paraguayennes et boliviennes. © A. Gioda, IRD.
Banlieue de Campo Grande. La cuisine locale n’oublie pas le poisson et particulièrement le piranha accommodé ici en soupe. © A. Gioda, IRD.
Train diesel Campo Grande-Miranda avec prolongation pour les marchandises jusqu’à Corumba. Il dessert le sud du Pantanal jusqu’à cette ville-frontière de la Bolivie sur le Parana. Aujourd’hui le trafic se fait par la route pour la très grande majorité. © A. Gioda, IRD.
A côté des grands champs de sorgho et sur les pâturages extensifs où paissent des millions de zébus, il reste un peu de place où picorent les grands nandous, l’autruche sud-américaine. © A. Gioda, IRD.
L’un des rares reliefs du voyage en train Campo Grande-Miranda avant de bifurquer sur le karst tropical de Bonito, légèrement au sud du Pantanal. © A. Gioda, IRD.
Maison proche du Pantanal où sont présentés les objets de l’artisanat des Indiens. Miranda. A. Gioda, IRD.
Miranda, Etat de Mato Grosso del Sur. A la gare routière vers Bonito, une des attractions touristiques naturelles du Sud brésilien. © A. Gioda, IRD.
Bonito, Mato Grosso del Sur. Des poissons dans l’eau claire des résurgences karstiques. Clarté des eaux et karst sont choses rares sous les tropiques. © A. Gioda, IRD.
Clarté des eaux issues du karst tropical de Bonito. Elle contrastera avec celle des eaux du Pantanal, beaucoup plus turbides. © A. Gioda, IRD.
Autre vue des eaux claires issues du karst tropical de Bonito. . © A. Gioda, IRD.
Clarté des cascades des résurgences issues du karst tropical de Bonito. © A. Gioda, IRD.
Le caïman jacaré, l’emblème du Pantanal (200 000 km2) où il est partout chez lui. Il y en aurait 10 millions ce qui en fait la région où les crocodiliens sont les plus nombreux au monde. © A. Gioda, IRD.
Autre photo du caïman jacaré pour montrer son caractère très commun. © A. Gioda, IRD.
L’un des plus grands échassiers au Monde, jamais bien loin des dépotoirs : le “bato” ou jabiru qui mesure jusqu’à 1,40 m de haut et pèse ses 8 kilos. © A. Gioda, IRD.
Un autre oiseau géant (1 à 1,50 m de long) mais cette fois dont l’aire est presque restreinte au Pantanal : l’ara hyacinthe. Cette espèce est devenue rare ailleurs au centre du continent. Elle est liée, pour sa nourriture, aux fruits de palmiers à coque très dure que seul son bec et sa force peuvent briser. © A. Gioda, IRD.
Encore un géant chez fois chez les rongeurs le capibara et ses bons 50 kilos. Un animal jamais bien loin de l’eau. © A. Gioda, IRD.
Cerf ou biche des marais caché à la base d’un tronc. Le plus grand cervidé de l’Amérique du Sud. © A. Gioda, IRD.
Posada ou exploitation d’élevage extensif, caractéristique du Pantanal. Les hommes sont rares ici, à l’inverse des animaux de grande taille, et là est le complet dépaysement. © A. Gioda, IRD.
Sous un ciel plombé, vue d’un des bras du Parana, le fleuve qui draine le Pantanal et qui ici marque la frontière entre le Brésil et la Bolivie. © A. Gioda, IRD.
Jetée vers les eaux libres permettant de rejoindre le Parana et au-delà l’Atlantique. Puerto Suarez, Bolivie. Une cité fondée, face à Corumba au Brésil, pour garder la frontière bolivienne. Elle est la seule porte de sortie par voie navigable de la Bolivie vers l’océan. © A. Gioda, IRD.
Tajibo ou lapacho en fleurs, Puerto Suarez, Bolivie. © A. Gioda, IRD.
Détail de la floraison d’un tajibo. Puerto Suarez (Bolivie). © A. Gioda, IRD.
A suivre car on repart de Puerto Quijaro (Bolivie), cité pionnière proche de Puerto Suarez, vers d’autres aventures.