La gravitation est-elle émergente ?

La vision usuelle de la physique suggère qu’il existe quatre forces fondamentales :
– la force électromagnétique
– la force nucléaire faible
– la force nucléaire forte
– la force gravitationnelle

Mais rien n’assure que ces forces fondamentales soient … vraiment fondamentales ! Elles pourraient émerger de quelque chose de plus fondamentale encore. Pour ce qui concerne la gravitation, quelques indices existent en ce sens : pourquoi est-elle si faible ?, pourquoi ne se laisse-t-elle pas quantifier simplement ?

Les ondes sonores, par exemple, sont émergentes. Elles proviennent d’effets collectifs dans les molécules de l’air. Elles ne sont pas des phénomènes fondamentaux et, pour cette raison, il n’est par exemple pas envisagé de les quantifier. La connaissance du processus d’émergence change notre façon de comprendre le phénomène de façon non-triviale.

La question essentielle est ici celle du « type » d’émergence. Il se pourrait par exemple que la gravitation émerge de la théorie des cordes. Il s’agit d’une description unificatrice du monde dans laquelle les entités fondamentales seraient des sortes de petits élastiques en vibration. C’est une hypothèse ancienne, spéculative, qui serait évidemment très novatrice mais à mon sens pas révolutionnaire au sens de l’émergence. Une autre possibilité serait celle de la gravitation quantique à boucles que je décris en détails ici.

Mais la forme d’émergence particulière que je veux évoquer dans ce billet est différente. Elle est thermodynamique. La thermodynamique est une science qui montre que les propriétés d’un système physique constitué d’un grand nombre de petits éléments peuvent être comprises indépendamment des détails des constituants fondamentaux. C’est une science extraordinairement belle et fiable.

Représentation imagée de la légende de la pomme de Newton (de LOTHARLORRAINE)

Or, il y a vingt ans, Ted Jacobson, grand physicien théoricien, a montré ici que les équations de la gravitation pouvaient être vues comme résultant d’une vision thermodynamique. C’est un résultat magnifique. Il laisse entendre que la gravitation pourrait ne pas être une force fondamentale mais apparaître comme la simple résultante de l’existence d’un grande nombre de petits corps en interaction. Auquel cas il n’est peut-être pas nécessaire de la quantifier. Les équations d’Einstein joueraient le simple rôle d’une équation d’état.
L’idée a fait son chemin et il a même été montré qu’une vision thermodynamique de la gravitation pouvait permettre de mieux comprendre le problème de l’accélération de l’expansion cosmologique.

Plus récemment, Erik Verlinde a proposé un modèle de gravité entropique qui s’inscrit dans cette lignée, tout en essayant de faire des liens avec la théorie des cordes. Les détails du modèle, présenté ici dans sa version élaborée, sont complexes et peu de physiciens ont pu comprendre la construction dans son ensemble. L’intérêt essentiel de cette approche est qu’elle conduit à des prédiction (légèrement) différentes de celles de la relativité générale et peut donc être testé.
Un certain nombre d’études ont pointé du doigt des tensions entre cette théorie et les données observationnelles, en particulier concernant l’étude de système solaire et les courbes de rotation de galaxies. Mais il n’est pas évident que les conditions d’applications des formules de Verlinde soient remplies, comme le suggère Sabine Hossenfelder, qui a très élégamment ré-écrit le modèle de Verlinde de façon covariante, c’est-à-dire dans le langage usuel de la relativité.

Augmentation de l’entropie associée à la diffusion d’un gaz (extrait de BC Open Textbooks)

L’aventure de la gravitation émergente est loin d’être achevée et les recherches sont très actives autour de cette voie. Qui n’est qu’une parmi d’autres.

26 réflexions sur “ La gravitation est-elle émergente ? ”

  1. Merci, bel article sur un sujet que je trouve passionnant !
    Une question svp : j’ai lu les articles de Verlinde (dont je comprends le sens global, mais mon niveau en Relativité Général est insuffisant pour en appréhender les détails) et également 3 articles (http://arxiv.org/pdf/1106.4108.pdf, http://arxiv.org/pdf/1206.1030.pdf et http://arxiv.org/pdf/1111.0903.pdf) de 2011 et 2012, et sur lesquels j’ai vu peu d’échos par la suite. Pourtant, ils me paraissent particulièrement séduisants intellectuellement. Mais là encore, mon niveau est insuffisant pour savoir s’ils sont “sérieux” ou non : en avez-vous entendu parler et si oui, quel avis en avez-vous ? Ces pistes vous semblent-elles crédibles ?
    Merci beaucoup, cordialement

  2. Est-ce que la gravitation pourrait s’expliquer par une brisure de la symétrie de l’espace-temps? Cette brisure ayant lieu à chaque instant provoquant, à la fois, l’effet gravitationnel et l’expansion?

    1. c’est pas nécessaire
      la mq décrit tous ce q’on voit ( appart la gravité) est donc la thermodynamique est du coup le si la gravité emergente est vrai
      beh le “appart la gravité ” que j’ai mis la bas est faux

  3. Peut-être que l’attraction gravitaire est une erreur d’interprétation! Et s’il s’agissait d’une répulsion gravitaire en provenance des confins de l’espace?
    Cette répulsion étant affaiblie par le passage à travers les masses stellaires.
    On a alors un ensemble répulsionnel plusieurs fois plus important que l’hypothèse gravitationnelle.
    Il n’y a plus besoin de matière noire!
    Et les trajectoires des planètes restent ellipsoïdes…

      1. je trouve votre conclusion hâtive: dans un univers infini, poser la terre (ou l’objet étudié) au centre par convention me semblerait imaginable. Dès lors, les corps proches ne nous attireraient pas, mais nous protègeraient d’une poussée universelle. Cela expliquerait la gravitation comme ayant une accélération en direction du corps le plus imposant. Par contre, je ne vois pas trop comment cela serait différenciable expérimentalement du modèle actuel.

  4. Bonjour, Mr aurélien Barrau , je vous lis avec attention , vous êtes un être HUMAIN admirable et un grand scientifique , je vous souhaite le meilleurs et votre travail sur la gravitation quantique à boucle est remarquable .

  5. Bonjour,
    Opérateur de liaison l’information.
    Comment concevoir l’information du tout, en admettant que cette information ce forme dans les forces ?
    Un opérateur de liaison d’entrée, puis d’une sortie. Comment l’échange s’opère entre les forces fondamentales d’une information ordonné et qu’elle forme à tel ?
    Jacques.

  6. Bonjour,

    Vous dîtes:
    “Elles [les ondes sonores] ne sont pas des phénomènes fondamentaux et, pour cette raison, il n’est par exemple pas envisagé de les quantifier.”

    Et les phonons ne sont donc pas de telles quantifications ?

    Merci d’avance pour une éventuelle réponse

    1. De souvenir, il me semble que les phonons sont des particules virtuelles ou des quasi-particules et on ne peut les trouver que dans un solide cristallin

  7. Merci pour ce billet très intéressant. La publication d’Erik Verlinde semble très complexe. Je crois qu’il fait un parallèle entre l’horizon d’un trou noir et l’horizon cosmologique (comme si on était dans un trou noir) l’entropie associée dans un espace anti de Sitter (et dans celui d’un trou noir?) à l’aire de cet horizon et est dans notre cas (approximativement un espace de de Sitter) associé au volume contenu dans l’horizon cosmologique et expliquerait donc l’accélération de l’expansion de l’univers. Plus besoin d’énergie noire dans cette hypothèse si j’ai compris. Je crois qu’il associe entropie et équilibre thermique et la gravitation avec la notion d’intrication. C’est intéressant comme approche pourriez vous nous refaire un billet sur ces aspects car c’est tres déroutant et obscur pour un non physicien comme moi. Merci à vous en tout cas pour votre blog.

  8. Bonjour,
    A propos de Newton, et de la gravitation :
    L’HYPOTHÉSE DE NEWTON

    L’histoire de l’hypothèse de Newton est l’histoire de toutes les hypothèses. Un jour, un homme observe un phénomène, il s’arrête, il regarde, il s’étonne, il cherche, puis il se fait à lui-même une réponse quelconque : c’est une hypothèse.

    Elle pourrait être juste, mais elle est, presque toujours, fausse, parce que les lois de la Nature sont cachées, complexe, et que, pour les connaître, il faut de longues études ou une inspiration extraordinaire, éclose, soudain, dans une tête de génie.

    Tel n’était pas le cas de Newton, car nous sommes en mesure de démontrer que toutes les théories qu’il a jetées dans la science sont fausses.

    En l’absence d’une science approfondie ou une inspiration juste, la réponse que font les hommes aux phénomènes qu’ils veulent expliquer est toujours adaptée à l’effet ultime, dernier, du phénomène ; elle s’applique à l’apparence, elle ne va pas au fond des choses.

    C’est une réponse de ce genre que Newton se fit à lui-même le jour où il se demandât pourquoi la pomme qui se détachait de l’arbre tombait sur la terre.

    La pomme « tombait », il en conclut que la terre avait la propriété d’attirer les corps. Et sur cette hypothèse, il formula une loi.

    Une réponse de ce genre, donnée aujourd’hui, serait accueillie par un immense éclat de rire. Mais du temps de Newton, on était moins difficile, on accepta l’hypothèse et on en fit une loi formulée en ces termes : « Tous les corps de la nature s’attirent proportionnellement à leur masse et en raison inverse du carré de la distance ».

    Une fois la loi faite, il arriva ce qui arrive toujours en pareil cas, des gens qui n’avaient jamais pensé à se demander pourquoi la pomme tombait, émerveillés de ce que quelqu’un ait eu l’idée de poser cette question, en conclurent que l’homme étonnant qui avait trouvé la question avait aussi trouvé la réponse. Du reste, pour discuter la proposition de Newton il eut fallu une science qui n’existait pas à son époque ; la chimie n’était pas née, on ne connaissait pas encore les propriétés de la matière, on ne savait rien de la cosmologie. Tout était à faire. On accepta donc comme une loi l’hypothèse posée, et, en vertu de cette tendance à l’exagération qui est le propre de la nature de l’homme, on mit une affirmation où l’auteur n’avait mis qu’un doute, on dépassa le but, on s’emballa dans une voie qui devait entraver, pendant deux siècles, le progrès des sciences physiques.

    En effet, cette loi de l’attraction, qui est fausse, se retrouve partout ; on ne fait pas un pas, dans la science, sans s’y heurter, on s’en est servi comme d’une cause universelle pour tout expliquer. Et, comme la loi est fausse, toutes les explications données à l’aide de la loi sont fausses.

    Si les hommes étaient sages, lorsqu’ils s’aperçoivent que l’expérience dément ce qu’ils lui soumettent, ils s’arrêteraient en chemin. Mais c’est ce qu’on ne fait jamais.
    PRINCIPE D’UNE NOUVELLE PHYSIQUE DE L’UNIVERS : LA PESANTEUR

    La pesanteur, cette force que l’on a si mal expliquée jusqu’ici, ne répond nullement à la cause qu’on lui a assignée. C’est un phénomène planétaire répondant à une cause particulière, spéciale aux planètes, et, en général aux astres non incandescents.
    https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.fr/2017/07/la-force.html
    Cordialement

    1. De Gérard Blanvillain.
      J’apprécie tout à fait vos commentaires sur les hypothèses en physique. A son époque Newton ne pouvait faire mieux et il a ouvert l’esprit sur la gravitation à beaucoup de scientifiques, même si ses hypothèses se sont révélées s insuffisantes. Il en a été de même pour Einstein dont la théorie de la Relativité Générale se heurte à la physique quantique sans que l’on ait encore déterminé quelle théorie est vraiment la bonne puisque toutes deux prédisent des phénomènes qui sont vérifiés. Le problème provient de ce qu’à l’époque d’Einstein l’expérience de Michelson et Morley a démontré que l’espace était vide. Or ce vide cache une énergie réelle, celle du vide qui peut tout attirer avec une puissance extraordinaire. Or il est possible de démontrer que le Big bang a donné naissance à l’émergence de ce vide dans un espace qui lui n’est pas vide de tout mais est bel et bien quantique, c’est à dire fait d’une énergie quantique : C’est la grande différence entre le vide dans lequel nous vivons- une fois débarrassé de son atmosphère et des ondes qui s’y propagent- et qui contient une énergie quantique, avec un vide qui ne contient vraiment rien. Ce dernier est ce qui génère ce que l’on recherche comme étant l’énergie grise ou l’énergie du vide. Difficile peut-être de l’imaginer, mais qui explique pourtant l’expansion de l’Univers. L’énergie de ce vide est supérieure à l’énergie des masses de l’Univers. Et cette énergie se propage dans l’espace à la vitesse de la lumière. Elle est de valeur finie, tout comme l’énergie de l’Univers est également finie, correspondant à la somme des énergies des particules et masses qui le composent. Ce n’est pas possible de l’exposer en quelques lignes, mais une énergie constante se propageant à la vitesse de la lumière se fractionne. Cette expansion a débuté avec le Big bang, à partir du lieu où il s’est produit. Et chaque fragment va attirer un certain nombre de galaxies, ce qui va expliquer la divergence de leur propagation, et donc le décalage vers le rouge de la lumière qui les caractérise. Nous pouvons comprendre l’expansion de l’Univers à partir de ce vrai vide, et également la gravitation quantique à partir du vide différent qui est le vide quantique.
      Tout cela est décrit dans le livre intitulé ” La naissance de l’Univers, et si c’était aussi simple”, édité par les Presses du midi et que l’on trouve sur les réseaux de la Fnac , d’Amazone ou de la librairie numérique de Monaco.
      J’aimerais qu’Aurélien Barrau me contacte à mon adresse mail, gblanvil@gmail.com. J’enverrai également un pdf de ce livre à tout lecteur qui m’en fera la demande en m’envoyant son adresse mail. La théorie dite préquantique qui est celle qui y figure répond à un nombre impressionnant de questions sur l’Univers.

      1. C’est un commentaire qui vous semble infâme, merci bien, parce que dans si peu de place je ne peux rien expliquer.
        Mais je vais vous donner deux clés, inutilisées par les physiciens modernes : D’abord la température. Elle a un e limite basse, la température dite du zéro Kelvin ou zéro absolu Pourquoi une telle limite basse que l’on ne peut atteindre qu’asymptotiquement ? Elle est qualifiée de constante fondamentale. Ensuite, la vitesse de la lumière, autre constante dite fondamentale. Le zéro Kelvin peut être approché dans les collisionneurs où l’on fait un vide le plus parfait possible. La vitesse de la lumière a été calculée expérimentalement et est supposée être elle aussi une limite valable dans toutes les directions.
        Il y a aussi les quanta, qui sont des
        d’énergie propagés par la lumière, c’est à dire des photons, qui sont les noms qui ont été donnés 20 ans après leur découverte par Planck à ces fameux photons. Bien.
        Maintenant, associez zéro degré Kelvin et l’énergie de la vitesse de la lumière, c’est à dire des photons
        D’où les photons tirent-ils leur vitesse ? Grand silence ….
        L’explication réside dans la compréhension du vide quantique. Vide quantique, qui, cela n’est dit par encore aucun physicien, est un vide fait d’un maillage de quanta vibrants et se heurtant au moment de leurs dilatations maximum. Je m’explique car ce n’est pas évident : Imaginez un vide absolu, c’est à dire le vide qui est supposé ne pas exister…. C’est un vide qui ne contient rien, qui n’a pas de température, et qui est ce que l’on pourrait appeler un néant puisqu’il ne contient rien. Supposez, autre aberration infâme, qu’on lui rajoute une substance quelconque. Que va devenir cette substance dans le vide absolu? C’est la thermodynamique avec le principe de Carnot qui va vous répondre : Le rendement est d’autant meilleur que la différence de température entre la source chaude et la source froide est important. En vertu de ce principe, la source froide attire. Une température, c’est un choc de particule. S’il n’y a pas de particules, ce qui est le cas dans le vide absolu, le vide qui y règne est alors à l’origine d’une température infiniment froide, plus basse que le zéro Kelvin et il doit alors attirer dans toutes les directions de façon identique. Rien de difficile à comprendre ou à admettre , non ? En tout cas, prenez le temps de réfléchir. Que va t-il alors se produire ? La substance va se dilater de la même manière dans toutes les directions. Elle va devenir sphérique. Comme elle est seule, pas de chance, elle va certainement éclater. Mais si elle est entourée de substances analogues situées toutes à la même distance et subissant toutes la même attraction dans le vide, elles vont se heurter. Si c’est avant la limite de dilatation qui les ferait éclater, elles vont simplement être stoppées dans leur dilatation. A ce moment, il y aura plus de vide disponible à l’intérieur qu’à l’extérieur, et les dilatations vont devenir des rétractions. Rétractées au centre, les substances se dilateront à nouveau, se heurteront, se rétracteront, et le manège pourra reprendre éternellement . Le mouvement perpétuel, pas mal, non? Regardez de plus près : Les dilatations étant égales dans toutes les directions, les centres resteront stationnaires. Il en sera de même au moment des rétractions puisqu’elles seront dirigées vers un centre, central… Résultat, nous obtenons un maillage de vide absolu devenu stationnaire. Et si pour tout enjoliver vous remplacez ces substances quelconques mais identiques par des quanta, vous obtenez alors un “vide quantique”, fait de quanta vibrants. Comme les quanta ont les caractéristiques découvertes par Planck, une longueur égale à 2x 10 puissance moins 33 cm, et une durée de vie de 1,5×10 puissance moins 43 secondes, qui peut très bien être considérée comme une fréquence, un simple calcul vous montre alors que si un intrus, par exemple un photon, peut les traverser, et en sortir et être impulsé par les parois en cours de dilatation, il sera propagé à la vitesse de la lumière quelle que soit sa direction.
        Et au passage, ce vide ne contenant pas de particules mais des énergies, les quanta stationnaires et vibrants, aura la température du zéro Kelvin. Il est intéressant de pouvoir l’ affirmer puisque Einstein a justement montré qu’une énergie était équivalente à une particule.
        Bon je vous ai donné quelques clés pour comprendre mon baratin infâme.
        Je pourrais vous en donner beaucoup d’autres et vous expliquer comment à partir de ce vide quantique, c’est à dire de ces vibrations infiniment monotones, le Big bang a pu se produire et donner naissance aux particules qui sont des vibrations énergétiques propagées après assemblage par les quanta stationnaires de ce vide quantique.
        Cela permet aussi de résoudre ce qui constitue les mystères récurrents de l’Univers, sa vitesse, sa forme, la valeur de la constante énergétique, les trous noirs, la matière noire, etc.
        Mon baratin est peut-être infâme comme vous le dites, mais peut-être pas aussi infâme que vous le croyez…
        Et si je peux me permettre un conseil puisque vous semblez intéressé par ce sujet qui manifestement dépasse beaucoup de monde, dont vous, je vous suggère de lire mon ouvrage qui a été édité par les presses du midi, “La naissance de l’Univers, et si c’était aussi simple”. … Publicité gratuite…
        Vous pouvez aussi m’en demander un pdf par mail à l’adresse suivante : gblanvil1@gmail.com.
        Cordialement

  9. Bonjour Monsieur BARRAU, et un grand merci pour ce partage de connaissances. J’ai essayé de comprendre Erik Velinde car j’adhère assez, même sans être physicien, au fait que plutôt que d’inventer des énergies et matières noires pour faire coller les observations aux théories de la gravitation, il faut peut-être voir la gravité sous un autre angle que celui posé par Ms Newton et Einstein. Tout fait penser que la gravitation est une ‘anti-accélération’, se pourrait il qu’elle soit l’effet d’un différentiel d’accélération qui pourrait donner cette impression d’attraction, un peu quand on est dans un train à l’arrêt à coté d’un autre train, et que l’on croit qu’on bouge par ce que c’est l’autre qui part ? La principale source d’accélération ne pourrait-elle pas être cette source d’énergie d’expansion de l’univers qui s’applique en chaque point “Planck” qui se propagerait en ondes à une vitesse nominale ‘C’, et qui serait ‘freinée’ aux points d’interférence de ces ondes qui deviendrait des nœuds de matière (transfert de E vers M). En pensant dans ce sens, l’expansion de l’univers serait moins rapide au endroit ou la matière se concentre, et plus rapide ailleurs, des effets de gravité différents qui pourrait expliquer la masse noire ou l’énergie noire. En plus, dans cette vision, plus de trou dans l’espace temps, un trou noir serait un endroit ou toute l’énergie d’expansion serait canalisée dans la matière sans pouvoir dégager un petit surplus dans a longueur d’onde de la lumière, moteur calé. J’avais envoie de partager cette vue, est ce que quelque chose ressemble à çà dans les théories actuelles ? Merci de votre lecture.

  10. Article intéressant!
    Mais quand l’observateur d’Einstein tient en hauteur la balle dans le wagon avant de la laisser tomber, il ne faut pas oublier que l’individu compense la “gravité” et donc aussi la masse de la balle grâce à son système corporel. Il n’est pas obligé de la lâcher tant qu’il “résiste” à la valeur de la masse tendue à bout de bras.
    Par conséquent, la “Gravité émergente” appartient aussi à l’unité humaine qui se tient debout, et qui peut se voir également limitée lors d’une accélération fulgurante:
    tout est à revoir!
    L’ascenseur en chute libre d’Albert Einstein est bien joli: mais si on place Einstein face à différentes accélérations verticales dans l’autre sens, c’est-à-dire en sens inverse de la pesanteur, son système cardio-respiratoire atteint à moment donné des limites de connaissances qui conduiront justement à la perte du repère de la pesanteur “consciente”: soit le malaise bien connu d’un pilote de chasse ou “voile” devant les yeux.
    La théorie d’Albert Einstein est donc fortement incomplète: la notion de relativité générale et donc gravitationnelle doivent pouvoir aussi s’expliquer avec la révolution cardiaque en parallèle de la révolution copernicienne!
    Honnêtement, si l’homme veut un jour voyager dans l’espace à très haute vitesse, il manquera certainement cet ordre du temps cardio-pulmonaire qui dépasse et s’associe de manière légitime au temps propre relativiste: avec ce dernier absent de toute part consciente. Et non pas psychologique!
    Mais vers quelle aberration va la physique du 21ème siècle sans se remettre en question par rapport au génie incomplet d’Albert Einstein???

  11. Moi, ce que j’aime bien dans la petite infographie de la Légende à la Pomme de Newton, c’est que tout le monde voit que la pomme tombe, y compris Newton;
    mais la Physique moderne du 20 ème siècle depuis Einstein dit aussi que le temps-conscience du Sujet [la durée] n’existe plus tellement, et qu’il s’agit plutôt d’un effet psychologique d’après Albert Einstein depuis son avènement face aux philosophes comme Bergson et autres!

    N’est-ce pas de la néguentropie bafouée?

    Est-ce qu’Isaac Newton est une sorte de légume sans jugeote qui attend sous le pommier face à l’observation de la pomme qui tombe vers le sol??

    Ne représente-il pas justement une neutralité dont la nature sait laisser passer le temps du mouvement???

    Est-ce que l’arbre qui retient la pomme n’a-t-il pas eu un temps de croissance lui aussi ??? Et qui s’oppose à la pesanteur?

    Mais il suffit que la pomme lui tombe sur la tête pour témoigner que deux aspects identitaires se rencontrent entre matière et esprit.

    On peut donc affirmer que la légende de la pomme de Newton peut correspondre à une expérience de pensée que le célèbre Einstein aura évité de commenter! De peur que la théorie de la Relativité ne (re)tombe entre célérité et cérébralité, où le temps du sujet existe bel et bien en parallèle du restant de la mécanique universelle.

    1ère phase, la pomme de Newton tombe en parallèle de Newton: celui-ci peut l’observer grâce à son temps propre de conscience dont la durée de vitesse à réflexion lui permet d’analyser la trajectoire.

    2ème phase de l’expérience de pensée, la pomme de Newton tombe en série par rapport à Newton, c’est-à-dire dans son axe vertébral: alors qu’une première vient de se décrocher devant ses yeux et ses oreilles, ne les oublions pas, une seconde pomme se décroche dans l’axe de la verticalité de Newton où celui-ci la reçoit sur la tête.
    Pendant un court instant, son temps propre de conscience et non pas relativiste, est interrompu sous le choc de la formule E=hrôg, où la moindre interprétation de lui-même et de la pomme, c’est-à-dire l’ensemble du monde environnant, est suspendue sans conscience du moment analytique:
    le Sujet Newton dispose donc bien d’un temps du Sujet qui s’oppose à la mécanique relativiste d’Albert Einstein.
    La philosophie d’Albert Einstein est donc remise en question grâce à cette légende “pommonale”!
    Voilà donc l’expérience de pensée qui défi tous les physiciens du Monde: la pomme de Newton!!!
    Nous voilà revenus à la vérité! Le temps oublié de conscience et bafoué par Einstein: si bien que la Physique n’avance plus en terme de renouvellement fondamental! Normal! Albert Einstein s’est imposé comme un castrateur de conscience!!!
    Qu’en pensez-vous Aurélien Barrau?
    Est-ce que la Physique et l’Astrophysique pourront sauver l’humanité sans le temps de conscience humain??
    On peut émettre un doute certifié!
    Je pense donc je suis le fil de la Pensée: et j’ai la possibilité du libre-arbitre d’Être et Suivre ce processus cognitif.
    C’est donc bien l’axiome de Descartes qu’il faut revoir: Être-Suivre-Avoir. La triangulation consciente minimale.
    On en est loin! Si loin que la Science se perd à 13,7 années-lumière vers le passé du Big-bang!!!
    Désolé, mais l’expérience de la pomme de Newton est une autre vérité pertinente: qui voudra bien l’entendre et l’accepter?
    Personne aujourd’hui dans le cadre de la Physique du temps moderne d’Albert Einstein: et bien c’est une belle erreur sans fin!
    [ Demandez à un pilote de chasse qui vole à Mach 2 si quand il tire sur les volets ascensionnels dans quel cadre de temps il se trouve??? à quoi sert la combinaison anti-G???]
    Allez!! Bonne chance! On se demande si vraiment vous êtes intelligents!!!

  12. Bonjour,

    Je ne suis que simple profane, mais je me permets de réagir à la phrase en début de l’article, “Elles ne sont pas des phénomènes fondamentaux et, pour cette raison, il n’est par exemple pas envisagé de les quantifier”, car il semble bien qu’il soit envisagé de quantifier les “particules sonores (phonons)” d’Einstein avec un microphone quantique, voir article en lien
    https://trustmyscience.com/microphone-quantique-mesurer-particules-son/

    Cordialement.

  13. Bonjour Aurélien !
    Je me permets le tutoiement parce que je regarde ton blog et tes conférences sur internet depuis trois ou quatre ans. Tu m’es donc devenu familier, un ami virtuel en quelque sorte ! Il me semble aussi que tu préfères le tutoiement. Je ne suis pas physicien, seulement comptable, mais j’ai travaillé presque toute ma vie professionnelle dans le nucléaire civil : COGEMA devenu AREVA devenu ORANO et qui deviendra ?
    Je n’ai donc aucune compétence en physique théorique mais j’ai été bercé par la vulgarisation scientifique dans mon enfance en partie parce que mon père travaillait au CENG (Centre d’Etude Nucléaire de Grenoble) comme physicien sur le réacteur Siloé dans les années 60. A l’adolescence je me suis donc orienté vers un BAC scientifique mais j’ai échoué et j’ai redoublé pour me réorienter vers un BAC G2 (comptabilité) et un DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations). J’ai échoué dans mes études scientifiques peut être parce que j’étais plus intéressé par ma prof de math que par les filles de ma classe mais aussi parce que j’étais obsédé et même taraudé par une question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? (la grande question métaphysique ?)
    Si comme tu le dis au début de ta dernière conférence* (celle après avoir bu deux verres de porto) “on ne peut pas faire de science sans philosophie” alors comment peut-on faire de la physique sans métaphysique ? Par exemple, comment la physique théorique pourrait-elle, à elle seule, expliquer la conscience ou l’esprit ? Même si je n’ai pas de formation scientifique, toutes les sciences m’intéressent et je ne comprend pas pourquoi la métaphysique, si elle fait appelle à la logique intuitive, n’est pas considérée comme une science. Je ne comprend pas pourquoi elle est méprisée par les scientifiques notamment par les physiciens (mais pas tous).
    Mes propos suivants vont donc peut-être te paraître provocateurs, absurdes, abscons.. que sais je encore.. mais tant pis, J’AIMERAI TANT AVOIR TON AVIS :
    Les physiciens semblent obsédés par les mathématiques parce que ce qu’ils prédisent grâce aux maths corroborent ce qu’ils observent. C’est très bien ! Et en plus ça permet des progrès extraordinaires ( mon courriel n’existerait peut-être pas sans Albert Einstein) mais quand ça ne colle plus avec la réalité et surtout quand vos équations vous mènent sur des chemins étranges, paradoxaux, mystérieux ou absurdes, ce que vous appelez par exemple une “singularité”, quelque « chose » qui devient nul ou d’infini, voir les deux à la fois, comme par exemple l’« intérieur » d’un trou noir ou le soit disant « début » du Big-Bang, alors vous (les physiciens) vous acharnez avec les mathématiques pour trouver une solution ! J’aime pas les maths ! (je plaisante et j’exagère mais c’est pour dire que j’étais amoureux de ma prof de math et donc jaloux des maths).
    Et si je te parle d’une métaphysique moderne qui avec une logique intuitive et simple peut prendre la relève, du moins aider les physiciens en faisant le chemin en sens inverse : expliquer à partir du NEANT (ce qui est nul et infini) l’esprit ou la conscience, c’est à dire la sensation d’exister. Cette sensation semble subjective mais qu’est-ce qui empêche de dire que c’est une réalité et même la SEULE réalité ? Elle vaut bien ce qu’on croit observer et qu’on imagine être « objectif » car sans conscience qui prouve que l’univers existe vraiment ?…
    Bien à toi !
    * Le Multivers est-il une menace ?

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