8 réflexions sur “ La science face à la catastrophe écologique ”

  1. ‘Nous devons changer à peu près tout dans nos sociétés’ __Greta Thunberg

    Je ne regarde plus l’écran né de ces hommes
    De l’ardeur n’en ai plus d’odeur y en a pas
    Mais d’la douleur dès l’heure à chacun d’leurs repas
    Du malheur pour dessert et tant pis pour leurs pommes

    J’ai vu des gens pleurer c’est le même idiome
    Les larmes des humains – N’avoir pas fait prépa
    Pour comprendre cela – Jetons-nous au trépas
    Et bénissons la Terre elle est notre royaume

    Bien sur tout va changer si à tout maltraiter
    Nous avons oublié l’humanité la clause
    Du respect de la vie on s’est bien endetté

    Bien sur tout va plus vite . . 1 sage en fait sa cause
    Dans les yeux de Greta je ne vois que regrets
    Ou bien sur de l’espoir si sa vie est psychose __________
    Pour Greta & Aurélien Barrau

  2. Bonjour monsieur,

    Je suis éducatrice populaire diplômée d’Etat. Je souhaiterais m’entretenir avec vous dans le cadre d’un entretien individuel. Vous saurez tout en temps voulu.

    Si vous êtes curieux ou intéressé, surtout n’hésitez pas à m’écrire pour que nous fixions un rendez-vous.

    Je suis actuellement localisée en Essonne.

    Cordialement,

  3. Je viens de vous entendre sur France Inter (je vous réécouterai plus tard attentivement) et j’ai trouvé la conclusion de cette émission tellement “cohérente” avec votre propos, puisque cette chaîne a proposé immédiatement après l’émission une publicité pour je ne sais quelle marque et le … “Black Friday” (qui porte bien son nom une fois traduit). Dans ce monde sombre, merci de parler clair !
    sourire

  4. Mr Barreau bonjour.J’ai fini votre livre que j’ai lu avec difficulté le vocabulaire que vous utilisez m’a souvent dépassé.Ce livre n’a pas été écris pour moi.Heureusement la fin est plus accessible et m’a rappelé le scientifique essayant de se faire comprendre lors d’un débat à Fleurance dans le Gers. Vous défendez Grothendieck et cela me plait ce mathématicien n’avait qu’un défaut il n’était pas normalien (voir la discution sur utube ou seul Cones prend sa défense face aux maitres).J’espere vous revoir à Fleurance et vous entendre dire au milieux des vignes du colza et du maïs que nous avons déja tué la planète.Votre passage sur France inter a éclairé un peu votre livre.Merci pour votre action (J’ai78 ans…)
    “L’usage d’un instrument savant n’a pas fait de toi un technicien sec” St EX

  5. Bonjour,
    Je n’ai pas encore lu votre livre, mais j’ai écouté avec attention l’interview qu’à l’occasion de sa parution vous avez donnée sur France Inter.
    Me questionnant et tentant de comprendre, puis écrivant moi-même depuis pas mal d’années sur ce qu’est le monde dans lequel je suis tombé, je n’ai pu m’empêcher de commenter ce que vous avez dit lors de cette interview.
    Si vous l’acceptez, ce serait pour moi un grand honneur et un immense plaisir de vous faire parvenir ce passage que j’ai écris sur vous (et peut-être même l’ensemble du manuscrit) pour avoir votre avis avant sa parution.
    Très cordialement,
    Dragan

  6. Drôle de blog sans textes (ou alors je n’ai pas compris comment il fonctionne).
    Vous êtes éloquent et je souscris à vos idées, mais je pense que vous n’arriverez à rien en utilisant les vecteurs et les supports de “l’ennemi”.
    Il faut arrêter de parler pour mettre vos idées en pratique et en action. Donnez l’exemple grâce à un projet concret, que vous appliquerez ensuite et qui servira d’exemple.
    Je n’ai pas de mode d’emploi à vous fournir, mais je pense qu’il faudrait d’abord agir à une échelle modeste : un hameau, une petite ville, qui pourraient devenir des laboratoires pour le futur.
    Comment y parvenir ? En étudiant un moyen viable de débuter ce projet, et en réunissant des forces et des alliés. Il faudrait y consacrer les dix prochaines années et arrêter de produire des livres et de “répandre la bonne parole”. C’est inutile : les gens ne peuvent pas comprendre. Il faut frapper les imaginations par l’exemple.
    Voilà, j’espère que vous comprendrez l’intérêt de mes suggestions. J’aimerais bien mettre en pratique un tel projet moi-même mais j’estime que vous êtes plus convaincant et plus capable de le mener à bien.
    Bonne chance
    Vincent

  7. Bonjour Monsieur Barrau,

    Merci pour ce livre et vos interventions qui ont le mérite d’appeler à une autre façon de penser le monde. S’il n’y avait qu’un seul enjeu, il se situerait là. Votre parole intéresse, émeut, irrite aussi et semble, je crois, pour beaucoup, nouvelle.
    Pour ma part, je crois qu’elle fait écho (au moins pour une part) aux réflexions qu’a notamment pu mener Carl Gustav Jung sur ce qu’il a sciemment nommé « la réalité de l’âme ».

    Sous ce jour, votre appel n’est pas neuf mais est (et sans doute restera toujours) d’une brûlante actualité. En effet, il réside à mon sens sur le fait que, je cite Jung : « L’homme lui-même est en partie empirique et en partie transcendantal » et qu’à nier cette dernière dimension, on nie les réalités psychiques et donc, sans doute aussi, l’humanité de l’Homme.

    Encore Jung dans Psychologie et alchimie :
    « L’épithète de « psychologisme » ne peut s’appliquer qu’à un imbécile qui se figure avoir son âme en poche. Il en existe, il est vrai, plus que de raison : la sous-estimation des réalités psychiques est en effet un préjugé typiquement occidental, encore que nous nous entendions à fabriquer de grands mots sur l’« âme ». Si j’emploie le terme de « complexe psychique autonome », mon possède là encore un préjugé tout prêt : « rien de de plus qu’un complexe psychique ». D’où vient que nous soyons si certains que l’âme n’est « rien que » ? C’est comme si décidément l’on ne savait pas, ou si l’on ne cessait d’oublier, que tout ce dont nous sommes conscients est image, et que l’image est âme. Doit-on faire également le reproche de psychologisme à maître Eckhart lorsqu’il dit : « Dieu doit sans cesse être enfanté dans l’âme » ? L’accusation de psychologisme ne doit, à mon avis, être appliquée qu’à un intellect qui nie la nature du complexe autonome et voudrait l’expliquer rationnellement comme un corollaire de faits connus. Ce jugement est tout aussi arrogant que l’assertion « métaphysique » qui, excédant les frontières humaines, cherche à mettre la production d’états psychiques sur le compte d’une divinité soustraite à l’expérience. Le psychologisme n’est autre chose que la contrepartie de l’usurpation métaphysique, et il est tout aussi puéril qu’elle. C’est pourquoi il me semble bien plus raisonnable d’accorder à la psyché la même réalité qu’au monde de l’expérience et de lui prêter la « même réalité effective » qu’à ce dernier. Pour moi en effet l’âme est un monde dans lequel le moi se trouve contenu. Peut-être y a-t-il aussi des poissons qui croient contenir la mer ? »

  8. Bonjour Monsieur,

    Je suis les quelques interventions que vous faites sur la catastrophe écologique et je trouve que vous analysez la situation avec beaucoup de clairvoyance. Merci d’essayer de faire prendre conscience de la crise écologique.

    Je trouve cette situation désespérante. Je n’ai pas d’espoir, je n’en ai jamais eu, (comment des sociétés aussi riches que les nôtres permettent autant d’inégalités sources de tant de problèmes) je ne vois pas comment cela peut s’arranger. On est allé tellement loin dans ce système destructeur qu’il n’est plus possible de l’arrêter, il a acquit une telle inertie. (de pensées ou plutôt de non-pensées, d’habitudes).

    On a bien évidement dès aujourd’hui les moyens de faire ce qu’il faudrait pour que cela s’arrange, on pourrait arrêter les pesticides qui empoisonnent la nature, arrêter de détruire les écosystèmes, arrêter de consommer l’inutile… se nourrir de culture, construire une agriculture vivrière,ce serait une révolution bien sûr, mais cela me semble réalisable, on saurait le faire.

    Mais ces idées là sont bien naïves, on pourrait, mais on ne le fait pas, on ne le fera pas. Tout ce que l’on nous propose aujourd’hui, c’est de continuer encore un peu, comme vous le dites, et cela convient bien à la majorité.

    Pourquoi ne fera t’on rien ?, Question obsédante…

    Vous faites l’analogie entre l’accumulation de technologies et le développement d’un cancer, sommes nous malade de « croire » en une technologie qui a plus que largement dépassés nos besoins fondamentaux ? N’est il pas dans notre nature humaine de vouloir toujours plus ? A l’instar du sucre pour les cellules cancéreuses, notre soif d’avoir toujours plus n’est elle pas ce qui nous a amené là, aujourd’hui, les causes à la fois de notre « réussite »(accroissement de notre espèce, avènement d’une société technologique) et de notre déchéance.

    L’espèce humaine (occidentale) dans sa majorité n’a peut être pas le cerveau « taillé » pour répondre à ces défis ? Savoir ne suffit pas. Seule une minorité a compris, ce qui se passe, leur cerveau est il différent ? Toutes ces contradictions qui nous habitent, cette irrationalité qui nous caractérise, sont inhérentes à la nature humaine. Il peut en émerger le meilleur, mais plus souvent le pire.

    Je ne vois autour de moi que très peu de personnes se sentant concernées par la crise que nous vivons. J’ai souvent questionné le sens que peuvent avoir nos vies avec d’autres personnes, cela se termine souvent mal.

    Voir les accumulations d’incohérence de la vie quotidienne est difficile, ce tropisme vers ce qui va dans le mauvais sens est mortifère. D’un coté je pense le défi réalisable et de l’autre la vie quotidienne écrase cette idée. Des choses qui ont l’air toutes simples, anodines mais qui ne le sont pas. Les gens ne supportent pas l’herbe qui pousse, ils faut désherber ! Il faut contrôler la nature et la soumettre. Hors de question de laisser les espaces verts en prairie (nous sommes des humains qui n’aimons plus la vie, comme vous dites) et pourtant c’est joyeux une prairie. Je ne parle que de petites choses qui ne sont pas révolutionnaires et qui sont pourtant impossibles, cela donne une idée du chemin à parcourir… Trop long, c’est une voie qui n’existe même pas aujourd’hui.

    Que dire de toutes ces injustices ? Pour la majorité, on ne voit que celles qui nous concernent. l’empathie est limitée à ce qui nous est semblable. Les sociétés occidentales sont en train de régresser à une vitesse folle. L’égoïsme est exacerbé, le repli sur soi augmente (qui suis-je pour parler de cela, alors que je suis incapable d’aller vers les autres…)

    Après tout cela, quel sens peut on donner à sa vie ? La vie n’a à priori aucun sens, sauf si l’on décide sciemment de lui en donner un. Lequel? Si on ne lui donne pas de sens, qu’est qui conduit la vie ? Suit t’elle, indolemment, le courant de la majorité ?

    Je vous livre tout cela, en vrac, un peu comme dans ma tête.

    Cordialement.

    Christophe.

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