Le satellite Fermi est dédié à l’étude des rayons gammas, c’est-à-dire des photons de très haute énergie se propageant dans l’Univers. Il a été lancé en 2008 et fonctionne encore. Il est capable de aniesurer, avec l’instrument LAT, ces rayons gammas à des énergies comprises entre 20 millions de fois et 300 milliards de fois celles de la lumière visible. Il a apporté des résultats importants pour la compréhension des phénomènes violents dans le cosmos : pulsars, quasars, microquasars, sursauts gammas, etc.
De façon très intéressante, le satellite Fermi a également mis en évidence un « excès » de rayons gammas provenant du centre de notre galaxie, la Voie Lactée. Par excès, on entend le fait qu’il y d’avantage de signal que ce qui est attendu si l’on effectue une modélisation astrophysique des phénomènes connus. A une énergie proche de 1 GeV (un milliard de fois plus que l’énergie de la lumière visible), les mesures montrent davantage de photons observés que ce qui est attendu.
Beaucoup de physiciens se sont engouffrés dans cette brèche afin de suggérer des explications originales. En particulier, il est possible que cette étrange observation soit due à des particules de matière noire s’annihilant. Il convient néanmoins d’être parfaitement clair : une explication astrophysique est la plus probable. En particulier, il est certainement possible d’expliquer ce signal par une population spécifique de pulsars.
Avec Carlo Rovelli, l’inventeur de la gravitation quantiques à boucles, Francesca Vidotto, de l’Université Radboud aux Pays-Bas et mon doctorant Boris Bolliet, nous avons néanmoins joué le jeu consistant à voir si nos propres études théoriques pouvaient expliquer cette mesure. Depuis quelques temps, nous envisageons en effet que les trous noirs ne soient pas vraiment des trous noirs (voir ici et là les articles scientifiques fondateurs). Autrement dit, à cause d’effets de gravitation quantique, la matière qui forme un trou noir finirait par « rebondir » et former un trou blanc. Un trou blanc est en quelques sortes le symétriques temporel d’un trou noir : du second rien ne peut sortir, dans le premier rien ne peut entrer. Bien que le processus rebond soit presque instantané pour la matière elle-même, il peut prendre un temps gigantesque vu de l’extérieur à cause de l’effet relativiste de dilatation du temps.
Nous avons montré que des petits trous noirs (dits primordiaux) pourraient expliquer le signal mesuré par Fermi. Et, plus intéressant encore, qu’en observant d’autres galaxies il serait possible de distinguer cette hypothèse (somme toute assez exotique) de modèles plus conventionnels. Notre travail est visible ici.
Si pour une étoile de Planck, son temps propre est très court: quelques secondes avant le rebond quantique (effondrement de l’étoile ‘E’ , rayon.c2 ? ) plus un temps ‘x’ de courte durée d’après rebond pour que le rayonnement de l’énergie/matière du trou noir soit à nouveau visible (trou blanc) par un observateur extérieur ‘a’ immortel. Alors ‘a’ (qui était présent au moment de la supernova ‘E’), a pu mesurer avant de voir ce trou blanc, une période très longue (plusieurs millions voir plusieurs milliards d’années ?). ‘a’ observe aussi potentiellement pendant toute la durée de ‘vie’ de cette étoile de Planck (supernova-trou noir-trou blanc ), l’engloutissement de grande quantité de matière, voir d’étoiles situées (lors de la création du trou noir ) à des distances bien plus grandes qu’il faut à la lumière pour atteindre l’étoile de Planck durant son temps propre. Les deux référentiels ne sont ils pas paradoxal ou es ce tout simplement un phénomène relativiste que je n ai pas saisie ? Merci de m’avoir lu.
Il manquera certainement une sphère “singulière” de Riemann dans la vue d’artiste du trou noir en rebond.
En effet, celle-ci permettra de “signifier” la notion de conscience et son aptitude au jeu des deux plans: le radio et le sagittal.
Le sphère “singulière” de Riemann gravitera autour de l’axe courbe du trou noir en rebond. Elle crée alors la tension de deux autres sphères en “chapeau” qui viennent tangenter le plan de surface et qui permettent l’observation du temps dans un seul sens: et non pas dans l’autre, c’est-à-dire dans le sens “noir”, et donc incompréhensible.
On comprendra alors qu’un trou noir souligne un champ “diodal”: il clôture la perception de l’horizon radial sans jamais révéler la présence cognitive de l’horizon sagittal qui appartient à la condition humaine…
“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.
Comment se rebond pourrait-il créer un univers aussi vaste que le notre alors la matière n’est pas infinie dans notre univers ?
Je ne suis pas physicien ni astrophysicien, mais je me pose la question suivante :
Serait-on dans un système chaotique déterministe avec un motif qui se répète (flocon de neige, éponge) en s’affinant ce qui permettrait à la matière de changer “d’échelle” et donc de créer un univers plus petit de notre point de vue mais tout aussi vaste du point de vue du nouvel univers ?
Dans cette théorie, on admet que pour créer un univers plus petit on aura besoin de moins de matière si celle-ci peut se subdiviser pour atteindre la nouvelle échelle.