La théorie de l’inflation repose sur une croissance considérable du facteur d’échelle (disons de la taille, en première approximation) de l’Univers juste après le Big Bang. Durant cette phase d’inflation toute les distances ont été multipliées par un facteur considérable, au moins exp(60) et peut-être beaucoup plus. Ce modèle inflationnaire n’est évidemment pas certain mais il est très vraisemblable et soutenu par de nombreuses observations.
Or, dans ce cadre, la formation des structures cosmologiques est expliqué par un phénomène quantique. Les fluctuations quantiques du champ (dit d’inflaton) qui emplissait à cet époque l’Univers induisent des fluctuations quantiques de la métrique (c’est-à-dire de la géométrie) qui induisent à leur tour la formation des galaxies et des amas. En un sens, il s’agit donc même d’un effet de gravitation quantique, mais dans le régime de « faible intensité » qui ne pose pas véritablement problème.
Ce scénario fonctionne mais il n’est pas fermement établi. La question demeure donc : les fluctuations à l’origine des structures de l’Univers sont-elles forcément quantiques ? C’est le cas dans le modèle inflationnaire mais ce dernier n’est pas la seule explication possible. Intervient ici une idée intéressante, due en particulier à Juan Maldacena. Elle est liée aux inégalités de Bell.
Ces inégalités correspondent à des relations mathématiques qui ne peuvent – de façon grossière – pas être violées pour des systèmes classiques mais qui peuvent l’être pour des systèmes quantiques particuliers – dits intriqués. Depuis quelques années l’idée fait donc son chemin de chercher dans le rayonnement cosmologique fossile – c’est à dire dans le ciel ! – une trace de la violation des inégalités de Bell : cela assurerait l’origine quantique de ces fluctuations.
A ce stade les études publiées ne sont pas extrêmement convaincantes au sens où elles en restent à des cas purement théoriques. Mais elles ont le mérite de montrer que la possibilité d’une telle expérience n’est pas impossible en principe. Le travail consiste maintenant à trouver des observables précisent qui permettent de mettre en oeuvre ces tests concrètement. C’est une tâche délicate mais pas hors de porté. L’enjeu est à la hauteur de la difficulté : établir l’origine quantique de ce qui forme le Cosmos que nous connaissons.
Je ne comprend pas tout, mais particulièrement “précisent” semblent être “précises”.
et si on renonçait à l’unification
voir dans pdf archive: “inflation cosmique et thermodynamique de la particule isolée”
Une mouche peut supporter une accélération de 60 G: seul Être terrestre à supporter une telle accélération maximale. Selon la théorie de l’effet Papillon, pensez-vous que le facteur 60 de l’inflation du Cosmos pourrait avoir une relation avec notre facteur de conscience qui ne peut pas supporter ce genre d’accélération naturelle. ( sans doute 10 x moins )
En d’autres termes, est-ce que chaque être naturel ne possède-t-il pas une définition singulière et participative de l’Univers? En fonction de l’accélération G qu’il peut supporter?
N’est-ce pas ici que le facteur d’Intelligence illusoire se dessine?
Dans un autre registre, n’est-ce pas la pensée humaine qui multiplierait l’effet de projection vers la théorie des univers multiples?
Le principe de la Singularité initiale ne correspond-il pas simplement à un archétype de la Pensée qui a besoin d’une composition différentielle pour exister? Entre Singularité et Doublon?
La réponse de l’Univers ne pourrait-elle pas représenter un triangle mathématique et antagoniste à polarité asymétrique?
Finalement, est-ce que l’homme actuel de Science ne se fait-il pas piéger par la modélisation ultime?
N’est-ce pas la nature de la Pensée qu’il faut au contraire dépasser?
Vous évoquez l’Amour!
L’Univers n’est-il pas un simple jeu de réflexion?
Chaque fois qu’on l’interroge: n’offre-t-il pas une réponse sous forme de Mémoire qui justement cache la nature du temps?
Cette réponse inertielle d’observation ne correspond-elle pas justement au facteur G de conscience spécifique à chaque Être vivant?
Si dans le cadre d’une observation cosmologique, on place un protocole A et B qui consiste à observer à l’instant tA l’Univers agrandit; et ensuite à l’instant tB l’Univers rétrécit, c’est-à-dire en ayant inversé le télescope: n’est-il pas possible de déduire une autre interprétation de notre environnement universel?
Quelle sera la conséquence en ce qui concerne le décalage vers le rouge des galaxies: si deux télescopes identiques A et A’ sont simplement utilisés en inversion de phase observatoire??
Est-ce que le décalage sera identique entre le cas agrandit et rétrécit? Est-ce que le décalage sera différent? Est-ce qu’une autre “couleur” de décalage pourrait apparaître?
Quelle déduction pourrions-nous entrevoir en tant qu’observateur impliqué dans l’observation quantique? C’est-à-dire dans notre hypothétique participation à travers la fonction d’onde et réduction: n’est-ce pas l’observateur qui constate une différentielle d’observation? Ne prend-il pas un repère ailleurs pour justifier d’une comparaison entre l’agrandit et le rétrécit? Ou est-ce simplement la Lunette ou paire de jumelles qui produit l’effet d’agrandissement? Et dans ce cas aussi celui du rétrécissement?
Lorsque Young passe de la fente A à la fente B avec son chasseur, n’oublie-t-il pas qu’il pourrait exister une fente C qui permet justement de sublimer les deux courbes de probabilités???
Merci pour votre réponse!
Bonjour.
__C’est en regardant plusieurs de vos vidéos sur YOOTUBE, que je réponds et non vraiment à cet articles, car avec ces vidéos je n’ai pas vraiment trouvé où l’on pouvait laisser des commentaires.
__Dans cette version possible avec le rebond de l’univers, c’est comme si l’espace à toujours été là. Pour ma part l’espace n’est qu’un contenant et ne doit pas être créé, mais c’est son contenu et ce vide quantique qui lui est créé. De parler d’espace sous-entend constamment que la notion de volume à été créé par le Big-bang, ce qui est faux, car on prête à cet espace son contenu qui est sans rapport. Ceci est tellement vrai que l’on ne sait plus de quoi on parle, car parler de son vide qui est devenu plein, et non seulement en quantique, car pour les ingénieurs et techniciens qui construisent des engins allant dans l’espace, certains de ces engins ont des rétro-fusées pour permettre de pouvoir modifier très légèrement des directions, et donc si ce vide était vraiment vide, et bien les rétro-fusées ne serviraient à rien car on ne pourrait pas s’appuyer sur quelque chose. Éjecter un gaz dans le néant ne permet en rien de s’appuyer dessus et n’aurait aucun effet et aucun sens. Donc même en astronomie, du moins dans la réalisation des engins partant dans cet espace, le vide de l’espace est quelque chose. On voit toujours les physiciens de ces physiques, et jamais les ingénieurs et techniciens qui eux ont forcément des points de vue différents.
__Autre chose sur cette physique quantique, car ce vide plein de cette quantique ne se trouve que où la matière se trouve. Ceci veut dire que le vide quantique ne remplit pas tout l’espace. La raison en est simple, car si les photons venant de très lointains objets, et donc d’un très vieux passé, ce vide plein épousant tout l’espace, il y aurait forcément des interactions avec ces particules virtuelles éphémères du quantique, et les images qui nous viendraient seraient soit inexistantes, ou complètement déformées. Donc pour moi le vide quantique ne se trouve que où se trouve la matière dite réelle. Les particules virtuelles du quantique jouent entre elles, mais elles jouent également avec la matière comme aussi avec les photons réel. Dans ces bulles de vide sans matière, qui sont tes plus grandes structures de notre Monde, ce vide devrait être vide de particules virtuelles éphémères, mais est quand même remplit par cette notion de ‘virtuel de virtuel” qui correspond en fait à cet “Éther”. Cette notion d’Éther à changée au fil de l’histoire, car suivant les besoins, cet Éther à changé de consistance, mais à l’heure actuelle, on pourrait très bien reprendre ce terme, et dire ce qu’il est fonction des physiques, car parler du vide pour y mettre quelque chose est complètement incohérent et même absurde. Ainsi chaque physique devrait décrire son Éther avant son utilisation, et c’est bien comme cela que cet Éther à évolué au fil de l’histoire, mais c’est arrêté avec la relativité restreinte, sans pour autant que cela soit vraiment Einstein qui est donné, cette façon de faire, car quand il sort sa relativité générale, l’Éther réapparaît. À l’heure actuelle on ne parle plus d’Éther mais de l’espace-temps, ce se qui est regrettable car on devrait associé le temps non à l’espace mais à son contenu qui est l’Éther que l’on ne sait pas définir. Parler de “virtuel de virtuel” pour la quantique, est en fait parler simplement d’Éther sans y adjoindre les particules virtuelles. Je ne pense pas dire des bêtises en disant que les particules virtuelles éphémères de la quantique ont forcément des interactions avec les photons. L’Énergie du vide ne vient donc pas vraiment de ces particules du quantiques.
Amicalement.
JFP.
Bonjour Aurélien Barrau,
Pourriez-vous me conseiller des ouvrages de cosmologie traitant de théories alternatives qui intègrent, au moins dans les grandes lignes, les transitions de phases majeures du modèle standard ? Et plus précisément :
1) Concernant des théories qui proposent une forme d’inflation planaire.
2) Concernant les théories d’univers holographique, qui postuleraient le cadre d’un univers fini ou plus simplement celui d’une structure d’énergie-matière de forme finie.
Merci infiniment par avance
A.R.