La théorie de l’inflation repose sur une croissance considérable du facteur d’échelle (disons de la taille, en première approximation) de l’Univers juste après le Big Bang. Durant cette phase d’inflation toute les distances ont été multipliées par un facteur considérable, au moins exp(60) et peut-être beaucoup plus. Ce modèle inflationnaire n’est évidemment pas certain mais il est très vraisemblable et soutenu par de nombreuses observations.
Or, dans ce cadre, la formation des structures cosmologiques est expliqué par un phénomène quantique. Les fluctuations quantiques du champ (dit d’inflaton) qui emplissait à cet époque l’Univers induisent des fluctuations quantiques de la métrique (c’est-à-dire de la géométrie) qui induisent à leur tour la formation des galaxies et des amas. En un sens, il s’agit donc même d’un effet de gravitation quantique, mais dans le régime de « faible intensité » qui ne pose pas véritablement problème.