2 réflexions sur « Météorites – nouvelles édition »

  1. Au début, je n’aimais pas trop vos poèmes. Météorites est pourtant le seul livre de vous que j’ai acheté. j’ai fini par y prendre goût, à la manière de la lycéenne que j’étais qui se triturait le cerveau face à un poème de François Villon, hermétique au premier abord, pour progressivement révéler un monde inconnu mais vivant, jusqu’ici figé dans le papier glacé des manuels d’histoire. Je déteste ne pas tout comprendre, jusqu’à m’en rendre malheureuse, je sais pourtant qu’il faut accepter l’inconnu, surtout en cosmologie, et pour ne pas tomber dans le dogmatisme, ce qui n’est jamais votre cas (de ce que j’en connais). C’est ce qui vous rend si plaisant à lire et à écouter.

  2. Cher Aurélien, vous désiriez une révolution poétique ? Alors voici…

    “Le cil ansé d’or est la part olé d’art gens”

    Petit poème:

    Nu comme un ver de peur
    Et ventre à taire
    Sans voie mais sur la voix
    Décibels mûrs d’un vert geai
    Ô père Che si haut mets à peine
    Murmures d’un ab domaine

    Au sol une noix y est déjà
    Morte de l’an pêché comme
    Le coing du mur du coin qu’
    Avec vin, il mit vains
    Jours à franche ire cent haines
    Au temps soit peu mots dits
    Safran chiroubles yeux d’une faim
    Qui juste y fiait les moyens

    Son foie sans bile, sa faux oit en Bill
    Kill heurt hôte au pet tard sente art
    Fondement songe du réel alité d’un siphon
    Font les petits maris honnêtes

    Reparti à l’assaut d’un bond de sotie
    Préau d’un hare bris sceau l’y laisse
    Piqué de verset gris de rouge
    Il sang halait vers un doux leurre

    Son bond ter mina sous rate
    À corps hure lent de mains d’arme hoir
    Dû cou dur d’un coup ragé trop chair
    À lysses te Moires
    D’une envie pour la chère
    Astre à ver lé miroir

    La paix du pey paie ver en cor vert
    D’une enchère pour l’en vie est
    Tel un cri un Sisyphe, un pare feu
    Orée olé des dieux dus si elle savait comme
    L’éther nie taie à des cendres d’un fait Nyx à clamer:

    N’est pas Mon ténia qui veut !

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