2 réflexions sur « Météorites – nouvelles édition »
Au début, je n’aimais pas trop vos poèmes. Météorites est pourtant le seul livre de vous que j’ai acheté. j’ai fini par y prendre goût, à la manière de la lycéenne que j’étais qui se triturait le cerveau face à un poème de François Villon, hermétique au premier abord, pour progressivement révéler un monde inconnu mais vivant, jusqu’ici figé dans le papier glacé des manuels d’histoire. Je déteste ne pas tout comprendre, jusqu’à m’en rendre malheureuse, je sais pourtant qu’il faut accepter l’inconnu, surtout en cosmologie, et pour ne pas tomber dans le dogmatisme, ce qui n’est jamais votre cas (de ce que j’en connais). C’est ce qui vous rend si plaisant à lire et à écouter.
Cher Aurélien, vous désiriez une révolution poétique ? Alors voici…
“Le cil ansé d’or est la part olé d’art gens”
Petit poème:
Nu comme un ver de peur Et ventre à taire Sans voie mais sur la voix Décibels mûrs d’un vert geai Ô père Che si haut mets à peine Murmures d’un ab domaine
Au sol une noix y est déjà Morte de l’an pêché comme Le coing du mur du coin qu’ Avec vin, il mit vains Jours à franche ire cent haines Au temps soit peu mots dits Safran chiroubles yeux d’une faim Qui juste y fiait les moyens
Son foie sans bile, sa faux oit en Bill Kill heurt hôte au pet tard sente art Fondement songe du réel alité d’un siphon Font les petits maris honnêtes
Reparti à l’assaut d’un bond de sotie Préau d’un hare bris sceau l’y laisse Piqué de verset gris de rouge Il sang halait vers un doux leurre
Son bond ter mina sous rate À corps hure lent de mains d’arme hoir Dû cou dur d’un coup ragé trop chair À lysses te Moires D’une envie pour la chère Astre à ver lé miroir
La paix du pey paie ver en cor vert D’une enchère pour l’en vie est Tel un cri un Sisyphe, un pare feu Orée olé des dieux dus si elle savait comme L’éther nie taie à des cendres d’un fait Nyx à clamer:
« Et le centre était une mosaïque d'éclats, une espèce de dur marteau cosmique, d'une lourdeur défigurée, et qui retombait sans cesse comme un front dans l'espace, mais avec un bruit comme distillé. Et l'enveloppement cotonneux du bruit avait l'instance obtuse et la pénétration d'un regard vivant. » Antonin Artaud
Au début, je n’aimais pas trop vos poèmes. Météorites est pourtant le seul livre de vous que j’ai acheté. j’ai fini par y prendre goût, à la manière de la lycéenne que j’étais qui se triturait le cerveau face à un poème de François Villon, hermétique au premier abord, pour progressivement révéler un monde inconnu mais vivant, jusqu’ici figé dans le papier glacé des manuels d’histoire. Je déteste ne pas tout comprendre, jusqu’à m’en rendre malheureuse, je sais pourtant qu’il faut accepter l’inconnu, surtout en cosmologie, et pour ne pas tomber dans le dogmatisme, ce qui n’est jamais votre cas (de ce que j’en connais). C’est ce qui vous rend si plaisant à lire et à écouter.
Cher Aurélien, vous désiriez une révolution poétique ? Alors voici…
“Le cil ansé d’or est la part olé d’art gens”
Petit poème:
Nu comme un ver de peur
Et ventre à taire
Sans voie mais sur la voix
Décibels mûrs d’un vert geai
Ô père Che si haut mets à peine
Murmures d’un ab domaine
Au sol une noix y est déjà
Morte de l’an pêché comme
Le coing du mur du coin qu’
Avec vin, il mit vains
Jours à franche ire cent haines
Au temps soit peu mots dits
Safran chiroubles yeux d’une faim
Qui juste y fiait les moyens
Son foie sans bile, sa faux oit en Bill
Kill heurt hôte au pet tard sente art
Fondement songe du réel alité d’un siphon
Font les petits maris honnêtes
Reparti à l’assaut d’un bond de sotie
Préau d’un hare bris sceau l’y laisse
Piqué de verset gris de rouge
Il sang halait vers un doux leurre
Son bond ter mina sous rate
À corps hure lent de mains d’arme hoir
Dû cou dur d’un coup ragé trop chair
À lysses te Moires
D’une envie pour la chère
Astre à ver lé miroir
La paix du pey paie ver en cor vert
D’une enchère pour l’en vie est
Tel un cri un Sisyphe, un pare feu
Orée olé des dieux dus si elle savait comme
L’éther nie taie à des cendres d’un fait Nyx à clamer:
N’est pas Mon ténia qui veut !