Grâce à Tomás Padrón Hernández et son message du 25 juillet, voici les données non officielles de l’énergie électrique de l’île d’El Hierro (Canaries) pour le premier semestre 2021 : – total et part des énergies thermiques ou des énergies fossiles (fuel) = 12 212 mwh soit 52 % ; – total et part des énergies renouvelables (éolienne ou hydraulique ou bien les deux combinées) fournies par la société locale d’électricité Gorona del Viento = 11 096 mwh soit 48 %.
La vidéo suivante (en anglais) explique le projet original de la centrale hydro-éolienne de A à Z.
Par rapport aux mots qui s’envolent « on air », comme disent joliment les anglo-saxons quand les ondes hertziennes sont émises, ceux de l’écrit perdurent. Noir sur blanc, voici un jeu de questions-réponses autour des projets Oceanix et Space@Sea avec Aurélien Frances (A.F.) et moi-même (A.G.), au début de semaine du 20 avril pour Euradio, une radio FM « généraliste européenne ». Mais qu’est-ce donc qu’Oceanix ou Oceanix City ?
L’ère du tout nucléaire en France venait de commencer en 1980 et… depuis 40 années se sont écoulées. Avec Jocelyne, nous avons été, tous deux, diplômés architectes DPLG. Elle a exercé le métier alors que j’ai bifurqué vers celui de l’informatique puis des réseaux hertziens et nous voici à présent de jeunes retraités définitivement implantés dans le Cotentin. Cependant, quatre événements, survenus il y a peu à l’aune d’une vie, sont venus nous remettre sur ce que certains appelleraient « le droit chemin ».
L’article est dédié au Professeur Juan Diaz qui enseigna dans les années 1970-80 à l’Ecole d’Architecture (Unité Pédagogique n°7 ou UP-7 en abrégé) née de la réforme de 1968 et qui était installée à Paris, dans l’aile Sud du Grand Palais des Beaux-Arts dont la verrière ouvre ce billet.
Mais baste ! Aujourd’hui, il nous parlera de ce qu’il fait pour changer son mode de vie avec son long cheminement vers l’autonomie énergétique totale, une quête qu’il partage avec sa compagne de longue date, Jocelyne Richard.
Dans un cadre climatique marqué chez nous en Europe par la seconde vague de canicules mortifères de début août, après celle de juin, il ne faudrait pas oublier l’importance du fait suivant : à l’échelle de la planète, les étés sont de plus en plus chauds de façon indubitable en l’état des connaissances actuelles (en anglais). Le contexte peut se compléter par une analyse récente et assez désespérante des scientifiques qui devrait enterrer l’idée de contenir à +2°C en moyenne l’augmentation des températures terrestres enregistrées. Un objectif qui subsiste encore dans toute COP (Conference of the Parties ou, en français, Conférence des Etats). Il n’y aurait plus seulement 5% de chances de respecter ce seuil de +2°C sur la Terre au-dessus de la température moyenne de la planète au début de la révolution industrielle. Cette dernière a été fixée à 1880 par commodité car elle est aussi l’année correspondant au début des observations météorologiques fiables à l’échelle du globe. Agir afin d’abaisser l’émission des gaz à effets de serre devient crucial dans beaucoup de directions. Alain Grandjean, président du groupe de réflexion de la FNH (Fondation pour la Nature et l’Homme, l’ancienne Fondation Nicolas Hulot), écrit ces jours-ci au sujet de la mobilité en France :
« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière , les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme . » Jean-Jacques Rousseau, Les confessions.