La crise sismique et volcanique à El Hierro devrait donner naissance à un Géoparc, si le projet dont le dossier a été déposé en 2013 auprès de l’Unesco (qui attribue ce label) était accepté, afin d’attirer les touristes férus de sciences et de dépaysement total. Comment transformer une chose néfaste en bonne ? Pour faire une métaphore, c’est la technique japonaise du ju-jitsu, le père des arts martiaux, qui a été choisie dont la première règle est de juger puis d’utiliser la force de l’autre pour la retourner en sa faveur.
Afin de devancer l’actualité et donc de connaître d’autres réalisations, mais toujours sur une île d’un pays d’Europe méridionale, j’ai parcouru en octobre 2013 et avril 2014 une partie du Géoparc de la Sardaigne. L’héritage minier de la Sardaigne a été transformé en Géoparc d’archéologie industrielle couvrant huit grands sites ; l’extraction partout est arrêtée depuis une bonne vingtaine d’années pour les dernières grandes mines. Continuer la lecture
Archives pour la catégorie Voyages
El Hierro : ombres et lumières du développement durable
Je suis rentré d’El Hierro ce mois de mars 2014 après une autre mission sur l’île. C’était ma dixième, au moins depuis l’été 1991, sans compter quelques-unes sur les autres îles des Canaries et un séjour sur l’archipel du Cap Vert.
Quelles sont les ombres sur El Hierro ? De mon point de vue, il y a un retard préjudiciable et trois ombres ou trois problèmes sur l’île.
Le retard du démarrage de la centrale hydro-éolienne
Maintes fois reporté, son démarrage vient d’être encore renvoyé à l’été 2014. Toutefois les essais des turbines de la centrale hydraulique ont commencé en février dernier alors que les éoliennes sont déjà prêtes depuis largement plus d’une année.
Vers le Pantanal brésilien et bolivien : terre, eau et vie
L’été 2010, j’ai visité le Pantanal brésilien dans le Mato Grosso del Sur. C’est, avec le delta intérieur de l’Okavango au sud de l’Afrique, le plus grand marécage du Monde resté naturel. D’où, une foultitude de caïmans, de piranhas et d’oiseaux.
Le Pantanal, c’est loin et cher pour un Européen – et même pour un Sud-américain vu les tarifs pratiqués sur place. Aussi, j’essaierai de vous en faire profiter avec quelques photos de ce voyage. Toutefois, je n’ai pas choisi le format de la galerie car, dans le voyage, le plus important ce sont le cheminement ou l’approche. Vous le dérouleriez par conséquent, tel un papyrus, mais entre nous vous pouvez toujours, en cliquant sur une photographie, le voir, telle une galerie.