Comme prévu la session du partenaire espagnol, l’Université de La Laguna, du programme Erasmus+, appelé Afreqen (Qualité en Enseignement pour les Energies Renouvelables en Afrique du Nord et de l’Ouest), s’est déroulée la semaine du 5 mars sur l’île de Tenerife aux Canaries. Il faut souligner le grand accueil du professeur Ricardo Guerrero Lemus et de son équipe.
De plus, le professeur Guerrero a fait visiter aux participants le centre ITER des EnR au sud de l’île de Tenerife dans la partie très ensoleillée de cette terre. Continuer la lecture →
Voici un état des lieux de l’initiative en cours autour d’un financement participatif (crowdfunding en anglais) afin d’aider le travail de terrain des lycéens du Jean Monnet de Montpellier connaissant la nécessité de chasser les espèces sonnantes et trébuchantes. Barré par le breton Jean-Luc Tollemer basé à Bouzigues (Hérault) et rattaché à la Scop ARIAC34, le bateau familial et solidaire de Planète en communappareillera de Sète le 17 septembre pour faire escale à Tenerife puis à El Hierro aux Canaries fin octobre. Il y serait rejoint par des élèves et des anciens du Lycée Jean Monnet de Montpellier afin d’y travailler en écologie et les énergies renouvelables (EnR) avec leurs professeurs, Dominique Chirpaz et Christine Genuist, mes Collègues espagnols techniciens des îles et moi-même.
Voyager proprement reste un rêve pour la plupart car gaspiller beaucoup d’énergie est souvent synonyme d’aller vite. L’île d’El Hierro en particulier et les Canaries restent liées, dans l’imagerie populaire, à une époque des découvertes où pourtant les navigateurs n’allaient pas vite. A la voile, bien des célébrités qui ont changé le monde ou sa perception sont passées par là : Christophe Colomb, le défenseur des Indiens Bartolomé de las Casas et l’inventeur de l’écologie scientifique Alexander von Humboldt qui décrivit entre autres avec émerveillement en 1799 l’île de Tenerife dominée par le volcan Teide et ses plus de 3 700 mètres d’altitude (en espagnol). Dans cet univers de voiliers et sur le chemin des alizés, les îles Canaries offraient des escales bénéfiques lors du long voyage de l’Europe vers l’Amérique tropicale. Elles étaient des terres de passage quasi-obligé jusqu’au XVIIIe siècle quand l’Amérique était essentiellement forte d’une économie sucrière prospère et un continent riche en or, argent et pierres précieuses c’est-à-dire avant le développement des Etats-Unis.
Certainement sans que ses quelques milliers d’habitants se dédiant à l’agropastoralisme le sachent d’autant que l’île d’El Hierro dépendait administrativement de celle voisine de La Gomera. Sur cette dernière, se trouvait le plus proche port fortifié et donc retenu sûr face aux pirates : celui de San Sebastian de La Gomera où Christophe Colomb relâchait. L’île d’El Hierro, au point de vue maritime, est restée au fil des siècles un endroit fort calme d’un abordage pas facile.
Cette tranquillité fait que son petit port de pêche moderne de La Restinga qui ne remonte qu’aux années 1960 – il est né spontanément à partir du dépôt frigorifique d’un armateur de La Gomera – est souvent choisi par les voiliers comme ultime abri avant le grand large et les Amériques. El Hierro est, par conséquent, encore le point zéro de leur voyage. El Hierro a également retenu l’attention – grâce à son bon état écologique, ses énergies renouvelables et ses riches fonds sous-marins – de l’équipage du bateau à pile à combustible hydrogène, Energy Observer pour un prochain documentaire sur Canal+ programmé en avril 2018, selon les dernières informations.
Photographie de la page Godille sur Facebook avec Hervé Le Merrer en Bretagne. La petite embarcation porte le nom d’Eizh An Eizh (« Huit à huit », en breton, comme le mouvement de la godille).
Néanmoins son navigateur-constructeur n’a pas badiné avec la sécurité et le seul élément ultra-moderne est le matériau des cinq godilles embarquées qui est la fibre de carbone.
« Ce qui m’a plu, ce sont les enseignements divers et variés qu’on a pu avoir mais aussi l’intervention de professionnels du monde de l’entreprise. Au départ, je n’étais pas forcément le meilleur. Mais j’ai été épaulé par des camarades qui m’ont encouragé car je manquais de confiance en moi, et ça m’a boosté pour arriver à ce stade. » A.I.
En ce début d’année 2017, j’adresse tous mes vœux de réussite scolaire ou universitaire aux jeunes qui ont bien voulu me suivre sur l’île d’El Hierro en avril et mai de l’an dernier. Ce sont Johan, Lisa, Adrien, Pauline, Sorcha, Maïa, Lélany et Cécilia (maintenant élèves de Première du Lycée Jean Monnet de Montpellier), Emma et Dounia (de nos jours, étudiantes à l’Université de Marseille et à Polytech Montpellier) et Akim (étudiant de 2e année à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier ou ENSAM et ancien élève de Jean Monnet). Continuer la lecture →
Une galerie d’Akim Pavageau sur l’île d’El Hierro, la plus occidentale et la plus petite de l’archipel des Canaries qui en compte sept principales. Sur une terre émergée d’environ 280 km2 (soit guère plus que la commune de Marseille avec ses 900 000 habitants), moins de 8 000 personnes résident en permanence de nos jours. Trois thèmes sont présentés : l’habitat au cours des âges ; les bâtiments du culte, eux aussi au fil de l’histoire ; et les aménagements touristiques récents : piscines « naturelles « d’eau de mer et restaurant panoramique. Akim Pavageau est actuellement en 2e année de l’ENSAM (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier).
Je vous demande un brin de patience lors de l’utilisation des outils de « Tela Botanica » parce que, conçus à une échelle mondiale, ces derniers sont lourds. Quand vous serez en attente de téléchargement, une fleur verte virtuelle tournera à gauche et en haut de l’écran. Quand vous pointerez une localité (en bleu) , une petite main ouverte apparaitra en attente. Lorsqu’il sera possible de cliquer une seconde fois afin d’ouvrir l’herbier virtuel, un doigt pointera la localité choisie par vous. Il est à noter qu’apparaît, pour El Hierro, le nom de Dominique Chirpaz car cette professeure encadrante du Lycée Jean Monnet avait ouvert le portail afin d’introduire les données au sujet de cette île.
Les terroirs arides et volcaniques de Lanzarote présentent, grâce au travail acharné de leurs agriculteurs soudés dans une grande pauvreté jusqu’aux années 1960-70, des vignobles merveilleux comparables à des jardins zen qui seraient utiles. Le plus célèbre est celui de La Geria au centre de cette terre. Ici, c’est une galerie, avec des photographies au sujet de Lanzarote, cette île de l’archipel des Canaries face au Sahara, choisie et offerte par un Collègue, fin connaisseur de la météorologie et de la climatologie locales. Son nom : Luis Santana Pérez et il travaille, le plus souvent gracieusement depuis des années, avec les Agrocabildos (les administrations insulaires des Canaries pour l’agriculture) de Tenerife et Lanzarote (en espagnol).
Carte de Lanzarote avec ses vignoles et caveaux. Source : Office de tourisme.
« L’humidité à l’intérieur des cavités [entonnoirs creusés par les viticulteurs] des ceps de vignes [qui sont totalement enterrés] est quelque chose qui m’a surpris. J’ai vu de mes yeux à 25 centimètres de profondeur, dans un trou creusé à la main, les cendres volcaniques totalement humides en mai [2016] après un mois caractérisé par des précipitations négligeables [alors que le vent avait soufflé fort exacerbant l’aridité]. Un miracle de la nature » selon Luis Santana Pérez.
Maintenant que l’agriculture a beaucoup reculé sur Lanzarote et sa voisine, l’île de Fuerteventura, le tourisme tire parti de ces paysages viticoles ingénieusement façonnés, de façon complète, par les hommes(en espagnol).
Touristes au Mirador (point de vue aménagé) de la Peña. El Hierro. Cliché : A. Pavageau, ENSAM/Club Jeunes IRD.
Vue vers El Golfo. Mirador aménagé de la Peña, El Hierro. Cliché : A. Pavageau, ENSAM/Club Jeunes IRD.
Vue vers Las Roques de Salmor. Mirador aménagé de la Peña, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Vue des environs du Mirador aménagé de la Peña. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Vue du Mirador aménagé de Las Payas de Valverde. El Pinar, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Parc éolien et agave en fleur. Hauteurs de Valverde, El Hierro. Cliché : A. Pavageau, ENSAM/Club Jeunes IRD.
Parc éolien. Hauteurs de Valverde, El Hierro. Cliché : A. Pavageau, ENSAM/Club Jeunes IRD.
Parc éolien. Hauteurs de Valverde, El Hierro. Cliché : A. Pavageau, ENSAM/Club Jeunes IRD 2016.
Agave et échappée vers l’océan. Hauteurs de Valverde, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Verode (Senecio kleinia = Kleinia neriifolia Haw.), une succulente mellifère, endémique et très répandue dans les zones sèches. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Verode (Senecio kleinia = Kleinia neriifolia Haw.), une succulente mellifère, endémique et très répandue dans les zones sèches. Cliché : D. Chirpaz, IRD/ Lycée Jean Monnet.
Verode (Senecio kleinia = Kleinia neriifolia Haw.), une succulente mellifère, endémique et très répandue dans les zones sèches. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Tronc de gros exemplaire de la succulente Senecio kleinia. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Fleurs d’euphorbe de l’espèce Euphorbia regis-jubae. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Ecomusée du village guanche (aborigène) puis espagnol de Guinea. Frontera, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Ecomusée du village guanche (aborigène) puis espagnol de Guinea. Frontera, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Exemple de signalisation traditionnelle en forêt depuis les temps de l’ICONA. El Pinar, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Forêt de pins canariens dans le brouillard. La Llania, localité « Piste de bal des sorcières », El Hierro. Cliché : Dominique Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Forêt de pins canariens dans le brouillard. La Llania, localité « Piste de bal des sorcières », El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Résine suintant d’un vieil exemplaire de pin canarien. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Crête ventée avec jeunes plants de bruyère arborescente. La Llania, El Hierro. Cliché : Dominique Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Le cratère du volcan éteint du Chaudron ( Hoya en espagnol) de Fireba. La Llania, El Hierro. Cliché : Dominique Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Jeune plant de bruyère arborescente et trace d’arbre fontaine (mousses à son pied). La Llania, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Bruyère arborescente et trace d’arbre fontaine (mousses à son pied). La Llania, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Ancienne représentation du Garoé, l’arbre fontaine. El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Genévrier de Phénicie. Sabinar, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Genévrier de Phénicie. Sabinar, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Genévrier de Phénicie. Sabinar, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Genévrier de Phénicie. Sabinar, El Hierro. Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
Genévrier de Phénicie. Sabinar, El Hierro.Cliché : D. Chirpaz, IRD/Lycée Jean Monnet.
« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière , les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme . » Jean-Jacques Rousseau, Les confessions.