Une galerie d’Akim Pavageau sur l’île d’El Hierro, la plus occidentale et la plus petite de l’archipel des Canaries qui en compte sept principales. Sur une terre émergée d’environ 280 km2 (soit guère plus que la commune de Marseille avec ses 900 000 habitants), moins de 8 000 personnes résident en permanence de nos jours. Trois thèmes sont présentés : l’habitat au cours des âges ; les bâtiments du culte, eux aussi au fil de l’histoire ; et les aménagements touristiques récents : piscines “naturelles “ d’eau de mer et restaurant panoramique. Akim Pavageau est actuellement en 2e année de l’ENSAM (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier).
Loin de moi, l’idée d’écrire sur le judaïsme ou les religions – car j’en suis bien sûr incapable – mais des réflexions en partie régionales et climatologiques grâce à l’actualité : l’édition fin 2016 chez Adelphi de l’ouvrage de Moshe Idel“Il male primordiale nella Qabbalah” (traduit en italien de l’hébreu par Fabrizio Lelli).
C’est un exemple moins connu que l’Islande ou la Norvège qui sont des pays riches. Citons également, chez nous, l’étude prospective de l’Ademe qui avait fait couler beaucoup d’encre en 2015 et 2016.
En cette fin d’année 2016, mes remerciements iront à Loïc Mangin, journaliste de « Pour la Science », pour la mise en ligne rendue possible, de façon gracieuse, de l’article collectif suivant, un an après la tenue de la COP21 : El Hierro : une île écologique modèle ? (2015). Auparavant, Pierre Thouverez et Olivier Daniélo, respectivement administrateur alors du portail Techniques de l’ingénieur et rédacteur énergie, m’avaient gentiment demandé de récupérer les droits d’auteur afin de faire bénéficier, de sa lecture, le plus grand nombre. L’article mis en ligne El Hierro : une île écologique modèle ? résume une expérience de terrain, commencée dès 1991 avec les techniciens locaux, et il a été écrit notamment à partir d’une bibliographie incluant un travail publié dans « Le journal des énergies renouvelables ».
Cette diffusion des avancées des énergies renouvelables ne serait pas grand chose sans sa projection vers les plus jeunes et ici je parle du programme européen Erasmus+. Le programme Erasmus+ soutient l’Instituto de Educación Secundaria (IES) Garoé de Valverde, l’équivalent du collège et du lycée de l’île d’El Hierro, depuis fin 2015. Aux manettes de ces échanges avec différents lycées européens, il y a Don Manolo, l’alias affectueux de José Manuel Domínguez Sanz (originaire de la péninsule ibérique) qui le dirige. L’idée force est de sortir les jeunes d’El Hierro de leur isolement afin qu’ils se frottent au Monde et au-delà que, à leur retour, ils puissent apprécier, en connaissance de cause, les acquis des générations précédentes sur leur petite terre. En pratique pour vous, l’ensemble des liens est disponible à partir du blog dédié au projet Erasmus+ de l’IES Garoé (en espagnol).
Je vous demande un brin de patience lors de l’utilisation des outils de “Tela Botanica” parce que, conçus à une échelle mondiale, ces derniers sont lourds. Quand vous serez en attente de téléchargement, une fleur verte virtuelle tournera à gauche et en haut de l’écran. Quand vous pointerez une localité (en bleu) , une petite main ouverte apparaitra en attente. Lorsqu’il sera possible de cliquer une seconde fois afin d’ouvrir l’herbier virtuel, un doigt pointera la localité choisie par vous. Il est à noter qu’apparaît, pour El Hierro, le nom de Dominique Chirpaz car cette professeure encadrante du Lycée Jean Monnet avait ouvert le portail afin d’introduire les données au sujet de cette île.
La bonne nouvelle et un antidote à la sixième extinction (de masse des espèces animales) dans le milieu naturel : le 22 juillet 2016, la ponte d’une tortue marine de l’espèceCaretta caretta, dite communément caret ou caouanne, sur la plage de Saint-Aygulf (Estérel, département du Var) ; puis, le 30 septembre, la naissance de trois petites tortues sur la vingtaine d’œufs pondus. Enfin, le 4 octobre, une autre tortue de 4 cm de longueur a été relâchée et elle a rejoint la mer par ses propres moyens. C’est tout à fait un phénomène exceptionnel tant au niveau ponte qu’éclosion sur les côtes françaises même si la tortue caret est la plus commune des trois espèces marines présentes en Mer Méditerranée.
Ce résultat a été obtenu grâce aux bons soins des baigneurs et touristes, des associations tel le Réseau tortues marines de Méditerranée française (RTMMF) et des Services techniques de la ville de Fréjus sous la houlette dans ce domaine de M. Jacob, directeur du Service Environnement & Développement Durable. Le nid avait dû être déplacé, hors de la plage, car les températures après la mi-septembre avaient trop chuté à la suite d’un épisode pluvieux.
Comment ai-je connu cette bonne nouvelle ? Parce que j’avais été invité par la CAVEM (Communauté d’Agglomération Var-Estérel-Méditerranée) et plus particulièrement par le Service de l’Environnement dirigé par M. Ferrero, en liaison avec le site de Futura-Sciences (FS). Nouvelle économie égal nouvelle localisation : FS est basé à Agay, une petite localité balnéaire de l’Estérel sur la commune de Saint-Raphaël, créé par une famille issue de l’Oise dont le webmaster avait été étudiant en Bretagne au début des années 2000. La CAVEM avait organisé à la rentrée 2016-2017, les 15 et 16 septembre, son premier forum de l’environnement et du développement durable, dans le sillon de la COP21, au théâtre intercommunal de Fréjus (Var). Continuer la lecture →
Voici un résumé de mon intervention orale le 8 novembre 2016 au Workshop ou à l’Atelier TRAMINES (Regards croisés sur les trajectoires socio-environnementales des sites miniers actuels et passés), organisé par l’Université de Savoie .
Depuis une bonne décennie, la grande presse montre la face noire de la mondialisation des échanges en Europe et aux Etats-Unis. Toutefois que c’est-il passé ? A mon sens, entre le début des années 2000 et 2010 , les produits non ou peu transformés, tels les métaux et le riz, ont enfin atteint des prix élevés, un trait qui n’advenait pas depuis des siècles durant lesquels la croissance de l’Occident fut basée pour une large part sur les prix bas ou très bas des matières premières. Ce point de vue est aussi et d’abord celui de Filipe Duarte Santos, professeur de l’Université de Lisbonne et auteur entre autres de l’ouvrage “Humans on Earth” (2012) dans lequel il montre l’évolution favorable des prix, sur le marché mondial, du panier de ces produits caractéristiques des pays du Sud.
Le Prof. F. D. Santos est un Collègue que j’ai eu la chance de rencontrer au Pérou, lors d’un congrès sur les zones arides organisé par l’Université Nationale San Agustin d’Arequipa (UNSA), en octobre 2011.
A une échelle plus locale, la Bolivie, un pays sud-américain grand producteur de matières premières ou de produits non transformés (métaux non-ferreux, gaz et soja), en a profité. En descendant encore à l’échelle d’une ville telle Potosi (presque 200 000 habitants), le nouveau boom minier (zinc, argent, plomb, lithium au-delà de la cité, etc.) fut poussé grandement par la demande des pays du Sud-Est asiatique en pleine industrialisation.
Il en résulta une tension localement entre production et conservation dans la ville de Potosi, classé au patrimoine de l’Humanité depuis 1987 par l’Unesco.Continuer la lecture →
Le 27/06/2016, la centrale EnR d’El Hierro a fêté ses deux années de fonctionnement. C’est une originale centrale électrique éolienne et hydraulique dans laquelle la seconde énergie est stockée grâce à la première et prête à la relayer à la demande ou en cas de panne de vent.
Laissons la place aux chiffres. A dix reprises, pendant le premier semestre de 2016, toute l’énergie produite sur l’île d’El Hierro (environ 300 km2 pour 6 000/7 000 habitants permanents) était 100% locale et 100% renouvelable. Le record de durée de fourniture sans interruption de courant 100% EnR est légèrement postérieur : 76 heures (3 jours et 4 heures – du 30/07 à 4h50 au 02/08 à 8h50). Il est advenu à cheval entre juillet et août 2016 avec un précédent record de 55 heures toujours en juillet 2016 (du 10/07 à 23h29 au 13/07 à 6h52). En juillet 2016, les EnR représentèrent en moyenne 67% du mix énergétique insulaire. Selon les données du Réseau Electrique Espagnol (REE), pour le premier semestre de 2016 (marqué par la grande faiblesse des vents en cette année caractérisée par El Niño exceptionnel), les EnR pesèrent 37,4% dans le mix énergétique de l’île. Il faut se souvenir qu’il avait, au niveau de la production électrique, 100% d’énergies fossiles sur l’île avant juin 2014. Continuer la lecture →
« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière , les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme . » Jean-Jacques Rousseau, Les confessions.