Archives pour l'étiquette Soleil

Fantastiques premières images pour le télescope solaire Inouye

Tout juste mis en service, le télescope solaire Daniel K. Inouye nous offre de stupéfiantes images de la surface de notre étoile.

Le plus grand télescope solaire :

Le Advanced Technology Solar Telescope (ATST) se trouve sur l’île hawaïenne de Maui. Construit à 3.000 mètres d’altitude au sommet du volcan Haleakalā, il pourrait bien révolutionner l’astronomie solaire. Cet instrument est doté d’un miroir primaire de 4,24 mètres de diamètre. Il porte également le nom de Daniel Ken Inouye (1924-2012). Ce dernier fut sénateur de l’État d’Hawaï au Congrès des États-Unis de 1963 à sa mort. Le télescope a été conçu pour fournir des images d’une résolution deux fois plus élevée que ses prédécesseurs.

Pour y parvenir les ingénieurs l’ont doté d’une optique adaptative. Elle permet au miroir de garder exactement la même forme avec une précision de l’ordre du micron. Grâce à l’emploi de 142 vérins hydrauliques le miroir ne se déforme pas quelle que soit son orientation ou sa température . Continuer la lecture

Que voir dans le ciel au mois de novembre 2019

Ce mois de novembre 2019 s’annonce prometteur. Outre le transit de Mercure devant le Soleil, vous pourrez également suivre de beaux rapprochements planétaires.

Une fois n’est pas coutume, c’est un événement astronomique diurne qui va mobiliser la communauté astronomique. Le 11 novembre en effet Mercure passera devant le Soleil. Un transit qui ne se reproduira que dans 13 ans et qu’il ne faut donc pas manquer ! Je vous invite à consulter l’excellente page de Stelvision dédiée au phénomène. N’oubliez pas que l’observation du Soleil nécessite des précautions pour éviter tout accident.

Une filtration adaptée est indispensable pour suivre le transit de Mercure en toute sécurité.

Les conditions de protection sont identiques à celles que je préconisais à l’occasion de l’éclipse partielle de Soleil du 20 mars 2015. Vous trouverez également dans cet article des conseils pour photographier le Soleil. Continuer la lecture

Un trou coronal provoque une série d’aurores boréales

Un trou coronal à la surface du Soleil est à l’origine d’une belle série d’aurores boréales observées les deux premiers jours de décembre.

Les champs magnétiques à la surface du Soleil sont en général des champs fermés ; ils sortent de la surface de notre étoile et y rentrent un peu plus loin,  formant ainsi une boucle. Mais il arrive que certaines lignes du champ magnétique ne se referment pas pour des raisons encore inexpliquées : on observe alors une zone de champs magnétiques ouverts appelée « trou coronal » en raison de son aspect sombre sur les clichés.

Le trou coronal photographié à la surface du Soleil le 29 novembre. © SDO/AIA

De ce trou coronal s’échappe de violentes bouffées de vent solaire. Si le trou est tourné face à Terre, cette dernière subit alors les assauts d’une tempête géomagnétique qui déclenche des aurores polaires deux ou trois jours plus tard. Continuer la lecture

Dimanche 23, c’est l’équinoxe de septembre sur Terre

C’est le 23 septembre que débute l’automne dans l’hémisphère nord. Il s’agit de l’équinoxe, moment où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre.

Le changement de saison n’a rien d’arbitraire ; il est dicté par le mouvement apparent du Soleil. Au cours de l’équinoxe notre étoile coupe l’équateur céleste (qui n’est que la projection sur la voûte céleste de notre équateur terrestre). Le franchissement de l’équateur céleste par le Soleil s’effectue dans le sens nord-sud le 23 septembre et se fera dans le sens sud-nord le 20 mars 2019, date de l’équinoxe de printemps.

Cadran solaire de Villingen-Schwenningen. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Désormais le Soleil (qui se trouve depuis quelques jours dans la constellation de la Vierge) va traverser le ciel au sud de l’équateur céleste : c’est le début de l’automne dans l’hémisphère nord, du printemps dans l’hémisphère sud. Le Soleil atteindra sa déclinaison la plus basse le 21 décembre prochain : ce sera le solstice qui marquera le début de l’hiver dans l’hémisphère nord.

Ce 23 septembre, comme le 20 mars prochain, la durée du jour sera égale à la durée de la nuit, une égalité à l’origine du mot équinoxe, du latin æquus (égal) et nox, noctis (nuit). Les nuits vont donc continuer de s’allonger, faisant le bonheur des astronomes qui pourront passer plus de temps à contempler les merveilles du ciel nocturne, comme par exemple Albiréo, la Voie lactée ou encore la planète Saturne.

EBLM J0555-57Ab, une étoile pas plus grosse que Saturne

Des astronomes ont découvert une étoile de la taille de Saturne, ce qui en fait la plus petite connue à ce jour. Elle répond au doux nom de EBLM J0555-57Ab.

Nous savons tous qu’une étoile est une boule massive et lumineuse de plasma liée par sa propre gravité. Pour que la température de son cœur puisse atteindre plusieurs millions de degrés, condition indispensable pour amorcer la réaction de fusion nucléaire qui  va permettre la transformation de l’hélium en hydrogène, l’étoile doit donc impérativement avoir un diamètre et une densité conséquents.

Pour mémoire le diamètre de notre Soleil est 107 fois plus important que celui de la Terre et 11 fois plus important que celui de Saturne, et notre étoile a une taille bien modeste quand on la compare à la plupart de ses voisines dans la Voie lactée. Continuer la lecture

Un solarigraphe révèle le Soleil d’un solstice à l’autre

Un astronome a réalisé une curieuse image, appelée solarigraphe, qui montre la trajectoire du Soleil dans le ciel entre le 21 décembre et le 21 juin.  

Jan Koeman est un astronome qui travaille au Philippus Lansbergen Observatory aux Pays-Bas. On ne sait pas s’il préfère observer le ciel avec un télescope ou une lunette astronomique, mais pour photographier la course du Soleil pendant six mois il a choisi une … canette de bière ! En perçant un petit trou à l’une des extrémités de la canette (après l’avoir vidée, bien sûr) et en plaçant à l’autre extrémité un papier photosensible, il a réalisé un appareil photo très simple appelé sténopé.

Solidement fixé sur une rampe de balcon et orienté en direction du SUD, le sténopé a été ouvert le 21 décembre et refermé le 21 juin.  Continuer la lecture

Le 21 juin c’est le solstice d’été dans l’hémisphère nord

Le 21 juin marque le début de l’été dans l’hémisphère nord pour notre plus grand plaisir. L’occasion de revenir sur ce qu’est le solstice. 

Le solstice de juin marque le moment où le Soleil atteint sa position la plus au nord sur la sphère céleste, une sphère imaginaire sur laquelle on représente tous les astres vus depuis la Terre. C’est le cas le 21 juin, date du début de l’été dans l’hémisphère nord et de l’hiver dans l’hémisphère sud.

Pour saluer l’arrivée de l’été il y a un peu plus de 4.000 ans, des hommes avaient déjà dressé d’immenses structures circulaires à l’aide de pierres dans le comté du Wiltshire, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Continuer la lecture

Rencontres Astronomiques de Printemps : ça approche !

La dix-neuvième édition des Rencontres Astronomiques de Printemps aura lieu du 25 au 28 mai prochain. Pensez à réserver votre emplacement !

Le jeudi de l’Ascension marque traditionnellement le début des Rencontres Astronomiques de Printemps. Pendant 4 jours et 3 nuits de nombreux astronomes amateurs français et européens se retrouvent à Craponne sur Arzon, petite commune située en Haute-Loire. Ces rencontres ont lieu dans un site préservé de la pollution lumineuse (la commune éteint l’éclairage public pendant ces 3 nuits) toujours au moment de la Nouvelle Lune (elle tombe cette année le 25 mai, premier jour des RAP).

Les astronomes amateurs et les simples curieux du ciel viennent non seulement observer (le Soleil en journée et la voûte étoilée la nuit) mais également échanger sur leur passion à l’occasion d’ateliers, de conférences et de discussions informelles. Continuer la lecture

La discrète planète Mercure est de retour au crépuscule

Vous avez quelques jours pour repérer Mercure (la première planète du Système solaire) sur l’horizon OUEST après le coucher du Soleil.

Plus proche planète du Soleil, Mercure est toujours délicate à observer, perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule (les premiers Égyptiens ont d’ailleurs longtemps cru qu’il s’agissait de deux astres différents : un le soir, un autre le matin). Mais si vous savez à quel moment et dans quelle direction regarder, vous trouverez Mercure assez facilement en raison de son éclat en général assez élevé. C’est d’ailleurs sa luminosité qui avait permis aux Sumériens de la repérer dès l’Antiquité.

En raison de son déplacement très rapide (la planète met seulement 88 jours pour faire le tour du Soleil), les Romains lui avaient donné le nom du dieu du commerce alors que chez les Grecs Mercure était assimilée à Hermès, le Messager des Dieux. Continuer la lecture

20 mars : le printemps débute dans l’hémisphère nord

C’est le 20 mars que débute le printemps dans l’hémisphère nord. Il s’agit de l’équinoxe, moment où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre.

Le changement de saison n’a rien d’arbitraire ; il est dicté par le mouvement apparent du Soleil. Au cours de l’équinoxe notre étoile coupe l’équateur céleste (qui n’est que la projection sur la voûte céleste de notre équateur terrestre). Le franchissement de l’équateur céleste par le Soleil s’effectue dans le sens SUD-NORD le 20 mars (c’est la même date depuis 2008 et ça le restera jusqu’en 2043) et se fera dans le sens NORD-SUD à l’occasion de l’équinoxe d’automne.

soleil_equinoxe

Désormais le Soleil va traverser le ciel au NORD de l’équateur céleste : c’est le début du printemps dans l’hémisphère nord et de l’automne dans l’hémisphère sud. Le Soleil atteindra sa déclinaison la plus haute le 20 juin prochain : ce sera le solstice qui marquera le début de l’été dans l’hémisphère nord. Continuer la lecture

Double parhélie et halo pour un Soleil couchant

Parhélie et halo solaires sont des photométéores  (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs ») qu’on observe dans un ciel voilé par des cirrus.

C’est entre 7 et 12 km d’altitude que l’on rencontre des nuages fins appelés cirrus. Les gouttes d’eau qui les composent gèlent et se transforment en petits cristaux de glace en général de forme hexagonale. En traversant ces cristaux les rayons solaires subissent plusieurs réflexions et ressortent selon certains angles, produisant ainsi des halos solaires.

Celui que l’on observe sur cette image (volontairement contrastée) forme un cercle de 44° centré sur le Soleil ; on parle d’un halo de 22° (son rayon) ou petit halo. Il est beaucoup plus rarement entouré d’un halo de 46° (lui aussi centré sur le Soleil) appelé également grand halo. Continuer la lecture

Le croissant de Vénus, une observation facile à réaliser

Il est actuellement possible d’observer le croissant de Vénus avec une petite lunette astronomique ou même une simple paire de jumelles. 

Après avoir étincelé pendant des mois dans le ciel du soir, la seconde planète du Système solaire (que l’on voit ici au-dessus du phare de Sanary-sur-Mer) se rapproche désormais du Soleil avec lequel elle sera en conjonction le 25 mars prochain. Il s’agira d’une conjonction inférieure (la planète se trouve entre nous et notre étoile), Vénus passant à 8,3° au nord du disque solaire . Si l’orbite de la planète n’était pas inclinée nous aurions droit à un transit de Vénus devant le Soleil à chaque conjonction inférieure comme ce fut le cas les 5 et 6 juin 2012.

On peut en attendant admirer le croissant de Vénus qui ne cesse de s’affiner comme nous le prouve l’astrophotographe Shahrin Ahmad avec cette image réalisée le 6 mars. Elle révèle un croissant de Vénus qui est passé sous la barre des 12%. Le 14 mars il ne représentera plus que 6% de la taille totale de la planète (similaires aux phases de la Lune, les phases de Vénus découlent de la position de cette planète par rapport à la Terre et au Soleil). Continuer la lecture

Aurores boréales islandaises au-dessus du cratère Kerið

Voici une saisissante image d’aurores boréales dont les draperies vertes se reflètent sur les eaux du cratère volcanique islandais Kerið

Islande magique :

Situé au SUD-OUEST de l’Islande, le cratère volcanique Kerið fait partie du Cercle d’or. Il s’agit d’une zone où sont concentrés les sites touristiques les plus visités du pays. Citons le parc national de Þingvellir (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO) et la chute de Gullfoss (l’une des plus belles cascades d’Islande). Ajoutons-y le champ géothermique de Geysir avec deux geysers encore actifs, Geysir (qui projette de l’eau bouillante jusqu’à 70 mètres de haut) et Strokkur (projection d’eau à 20 m de haut toutes les 10 min).

Kerið est un cratère volcanique de 55 mètres de profondeur, 170 mètres de large et 270 mètres de long. Le fond est occupé par un petit lac d’une dizaine de mètres de profondeur. L’eau de pluie et la fonte des neiges l’alimentent. On estime l’âge de cette formation géologique à 3.000 ans,  deux fois moins que Crater Lake aux États-Unis. Continuer la lecture

Gregor, le télescope allemand qui étudie la surface du Soleil

Depuis 2012 le télescope allemand Gregor étudie en haute résolution la surface du Soleil depuis l’Observatoire du Teide aux Canaries.

Les îles Canaries sont connues pour la qualité astronomique de leur ciel. Le sommet de l’île de La Palma accueille l’Observatoire du Roque de Los Muchachos dont le fleuron est le Gran Tecan, un télescope géant de 10,4 m de diamètre. On y étudie aussi les sursauts gamma avec le Major Atmospheric Gamma-ray Imaging Cherenkov Telescope (MAGIC) qui sera bientôt épaulé par le CTA (Cherenkov Telescope Array).

Quant à l’île de Ténérife, si ses plages sont très prisées des touristes, son sommet est réservé à l’Observatoire du Teide. Continuer la lecture

Un morceau de ciel vieux de 3.600 ans sur le disque de Nebra

Le disque de Nebra, une découverte archéoastronomique majeure, nous montre un morceau de la voûte céleste représenté il y a 3.600 ans.  

C’est un disque de bronze d’environ 30 cm de diamètre qui pèse près de 2 kg. Découvert en 1999 à proximité de la ville allemande de Nebra par des pilleurs de trésors, il a été saisi lorsque ces derniers ont cherché à le vendre et se trouve depuis 2002 au Musée régional de la Préhistoire de Halle.

nebra1

D’après l’analyse microscopique de la patine du disque et l’ étude isotopique du plomb radioactif qu’il contient on peut dater approximativement sa réalisation vers l’an 1.600 av. J.-C. ce qui en ferait l’une des plus vieilles représentations de la voûte céleste. Continuer la lecture

21 décembre : solstice d’hiver dans l’hémisphère nord

Le 21 décembre le Soleil atteint sa déclinaison la plus basse. C’est le solstice : l’hiver commence dans l’hémisphère nord, l’été dans l’hémisphère sud.

En raison de l’inclinaison de l’axe de rotation terrestre, notre planète ne présente pas toujours le même hémisphère au Soleil. Au moment du solstice d’hiver l’hémisphère sud connaît l’été et le pôle Sud est éclairé alors que l’hémisphère nord ne reçoit que des rayons rasants qui ne nous chauffent pas beaucoup et qui n’atteignent même pas le pôle Nord plongé dans le noir. Ce sera la situation inverse lors du solstice d’été au mois de juin.

soleil

Cette année le Soleil (qu’on peut voir sur cette image du photographe grec Loukas Hapsis) atteint sa position la plus méridionale par rapport à l’écliptique le 21 décembre, passant à la verticale du tropique sud, le tropique du Capricorne. Continuer la lecture

Un nouveau trou coronal déclenche des aurores polaires

Un trou coronal à la surface du Soleil a libéré une bouffée de particules à l’origine d’une nouvelle série d’aurores polaires.

Les astrophysiciens savent que la surface du Soleil est parcourue par des champs magnétiques. La plupart sont des champs fermés qui sortent de la surface de notre étoile et y rentrent un peu plus loin,  formant ainsi une boucle. Mais sans que l’on ne sache encore vraiment pourquoi, certaines lignes du champ magnétique ne se referment pas et laissent place à un trou coronal qui libère des gaz chauds.

aurore

Ce vent solaire s’échappe alors à des vitesses de 600 ou 700 km/sec, trois fois plus vite qu’en temps normal. Si le trou coronal fait face à la Terre, cette dernière subit alors les assauts d’une tempête géomagnétique qui déclenche des aurores polaires. Continuer la lecture

Admirez la planète Vénus dans le ciel du soir

Pendant les semaines qui viennent vous aurez tout le temps d’admirer l’éclatante Vénus qui trône majestueusement au crépuscule.  

Peut-être avez-vous déjà remarqué qu’un astre très brillant étincelle au-dessus de l’horizon OUEST bien avant la nuit noire. Ce n’est pas un OVNI mais Vénus, la seconde planète du Système solaire (juste après Mercure), l’astre nocturne le plus brillant après la Lune en raison de sa relative proximité et surtout de la couche nuageuse qui l’entoure en permanence et qui renvoie la lumière solaire.

venus1

Vénus va briller ainsi de mille feux au crépuscule jusqu’au début du mois de mars 2017. Continuer la lecture

En vidéo : la réfraction atmosphérique fait son show

Le photographe Babak Tafreshi a filmé le coucher des étoiles, mettant en évidence la déviation de la lumière provoquée par la réfraction atmosphérique.

Lorsqu’ils sont proches de l’horizon, les rayons lumineux qui traversent l’atmosphère terrestre voient leur trajectoire modifiée en raison de la réfraction atmosphérique.

Nous avons déjà tous observé un des effets de la réfraction atmosphérique avec les disques de la Lune et du Soleil légèrement aplatis ou fortement déformés au moment du lever et du coucher de ces astres. Mais ce phénomène optique, qui trouve son origine dans les variations de densité entre les différentes couches d’air, s’observe aussi sur des sources lumineuses moins brillantes comme les étoiles.

La réfraction atmosphérique étant beaucoup plus importante à l’horizon qu’au zénith, les astronomes choisissent toujours d’observer les astres lorsqu’ils sont au plus haut dans le ciel. Babak Tafreshi a fait le contraire. Continuer la lecture

Le Soleil en vase étrusque dans la mer de Marmara

C’est un phénomène de réfraction à l’horizon qui produit le Soleil en forme de vase étrusque, une curiosité photographiée sur la mer de Marmara.

Le photographe Ender Gökçebay est l’auteur d’une photographie originale sur laquelle le Soleil apparaît sous la forme d’un vase étrusque. L’image a été prise au téléobjectif de 400 millimètres de focale depuis Istanbul, l’ancienne Constantinople, la plus grande ville de Turquie, alors que notre étoile était juste au-dessus de la mer de Marmara, une étendue d’eau qui relie la mer Noire à la Méditerranée.

vase_etrusque

Un vase étrusque (qui fait partie des phénomènes lumineux atmosphériques) est un mirage inférieur qui se forme lorsque les rayons lumineux du Soleil (ou de la Lune) à l’horizon traversent une couche atmosphérique d’air froid. Continuer la lecture