Ce weekend est propice au repérage de la planète Saturne ; la Lune est en effet observable à proximité de la planète aux anneaux pendant deux soirées.
Si Jupiter et Vénus sont deux planètes faciles à identifier en raison de leur éclat, il n’en est pas de même pour Saturne. Bien que les images prises depuis 11 ans par la mission Cassini-Huygens soient de toute beauté, vous avez peut-être envie de pointer une petite lunette astronomique en direction de la sixième planète du Système solaire.
Saturne se trouve actuellement dans la constellation de la Balance et passe à environ 25° de hauteur au-dessus de l’horizon sud en début de nuit. Distante d’un peu moins de 10 unités astronomiques, elle brille à la magnitude 0,4.
À moins de 3 semaines de sa conjonction inférieure, la planète Vénus se présente en croissant, un phénomène comparable aux phases de la Lune. Explications.
Toujours aussi étincelante dans le ciel du soir, la planète Vénus (magnitude -4,5) ne cesse de se rapprocher de la Terre pour passer le 15 août entre nous et le Soleil, ce qu’on appelle la conjonction inférieure (le 15 août les 3 astres ne seront cependant pas exactement alignés et nous n’assisterons pas à un transit de Vénus devant notre étoile comme ce fut le cas le 6 juin 2012).
Le mouvement relatif de la seconde planète du Système solaire par rapport à la Terre et au Soleil nous permet d’observer des phases sur Vénus, phases que l’astronome Galilée fut le premier à étudier et que vous pouvez suivre avec une petite lunette astronomique.
La NASA a présenté une vidéo de 8 minutes retraçant les aventures du rover Opportunity depuis son arrivée sur la planète Mars le 25 janvier 2004.
Après Spirit (définitivement muet depuis le 22 mars 2010, un peu plus de 10 mois après s’être enlisé), Opportunity est la seconde astromobile du programme américain Mars Exploration Rover.
Opportunity est un rover géologue de 185 kg disposant de 200 W d’énergie fournie par 1,3 m² de panneaux solaires.
Initialement la mission d’Opportunity sur la Planète rouge était prévue pour durer 3 mois.
Un peu partout dans le monde les astrophotographes ont immortalisé le rapprochement serré entre les planètes Jupiter et Vénus dans la soirée du 30 juin.
Le dernier jour du mois de juin a été l’occasion pour beaucoup de lever les yeux au ciel à l’occasion du baiser entre Jupiter et Vénus. Un écart apparent de 22 minutes d’arc seulement séparait les deux planètes les plus brillantes du Système solaire qui auront de nouveau rendez-vous le 27 août 2016. Voici quelques images glanées sur la toile, vous en retrouverez d’autres dans la galerie de Spaceweather et sur EarthSky.
L’astrophotographe Damian Peach a réalisé un montage avec ses superbes images de la planète Saturne. On peut ainsi mieux apprécier les variations de l’inclinaison des anneaux.
Les anneaux de Saturne ont été observés pour la première fois par Galilée, mais c’est 45 ans plus tard, en 1655, que l’astronome hollandais Christian Huygens a compris leur véritable nature. Constitués d’innombrables particules de glace et de poussière, les anneaux ont une épaisseur de moins de 1 km et s’étendent jusqu’à 300 000 km de Saturne.
Il faut presque 30 ans à Saturne pour réaliser une orbite autour du Soleil ; vus de notre observatoire mobile (la Terre), les anneaux nous apparaissent sous un angle variable.
Point d’orgue de plusieurs semaines d’un beau ballet planétaire, Jupiter et Vénus sont au plus près dans la soirée du 30 juin.
22 minutes d’arc, moins que le diamètre apparent de la Pleine Lune : c’est le minuscule écart que nous observerons ce soir entre les deux plus brillantes planètes du Système solaire, Jupiter et Vénus (voir montage ci-dessous).
Sortez aux alentours de 22 heures 30 (heure locale) et regardez en direction de l’ouest : deux points lumineux semblent sur le point de se toucher.
Le 16 juin la sonde Cassini est passée à un peu plus de 500 kilomètres de Dioné, l’une des nombreuses lunes de la planète Saturne.
Après Hypérion le 29 mai dernier, c’est au tour de Dioné de recevoir la visite de Cassini, la sonde américaine qui explore Saturne et sa banlieue depuis 2004.
Dioné est un satellite de 1100 kilomètres de diamètre qui a été découvert par l’astronome Jean-Dominique Cassini en 1684.
Les belles soirées de ce début d’été vont vous donner l’occasion de suivre le rapprochement entre les planètes Jupiter et Vénus jusqu’au 30 juin.
C’est le même rituel depuis plusieurs jours : il est un peu plus de 22 heures à votre montre et vous sortez profiter de la fin d’une belle journée. Le Soleil est couché depuis une vingtaine de minutes et le ciel est encore clair, mais vous avez déjà repéré deux astres qui scintillent loin au-dessus de l’horizon ouest.
Votre impression se confirme un peu plus : l’écart entre les deux astres ne cesse de diminuer et cela attise votre curiosité.
Des dépôts de verre, nés de la fusion des roches après de violents impacts météoritiques, ont été découverts sur la planète Mars. Ils pourraient avoir emprisonné des preuves d’une éventuelle vie passée.
Des chercheurs de l’université américaine de Brown viennent de publier dans la revue Geologyle bilan d’une minutieuse étude conduite depuis l’été 2006, date à laquelle la sonde MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) a commencé à étudier la Planète rouge depuis son orbite basse circulaire.
Le 20 juin le croissant de Lune passait à proximité des planètes Jupiter et Vénus au crépuscule, un spectacle observé depuis les 4 coins de la Terre.
C’est la veille du solstice de juin que s’est produite l’une des plus belles rencontres célestes de l’année. Quatre jours après la Nouvelle Lune, le fin croissant de Séléné accompagné de sa lumière cendrée croisait à quelques encablures de Jupiter et Vénus, les deux planètes qui se sont fixées rendez-vous le 30 juin prochain.
Les amateurs de rencontres célestes ne manqueront pas de suivre le rapprochement entre Vénus, Jupiter et le croissant de Lune ce weekend.
Depuis plusieurs semaines Jupiter et Vénus, les deux plus brillantes planètes du Système solaire, réduisent sensiblement l’écart apparent qui les sépare dans le ciel du soir. Le 30 juin cet écart ne sera plus que de 22 minutes d’arc, mais dix jours avant le jeune croissant de Lune a la bonne idée de venir se joindre à ce duo planétaire.
Tout commencera ce vendredi 19 juin : la jeune Lune, âgée de 3 jours (et donc accompagnée de la lumière cendrée), sera visible au-dessus de l’horizon à la verticale de Vénus.
Vénus, la plus brillante planète du Système solaire, sera ce soir à moins de 1° de Messier 44, le célèbre amas de la Crèche dans la constellation du Cancer.
C’est à un nouveau rendez-vous céleste que nous convie l’éclatante Vénus (magnitude -4) : vers 23 h (heure locale), lorsque le ciel sera assez sombre, vous retrouverez la seconde planète du Système solaire juste à côté de l’amas de la Crèche, au-dessus de l’horizon ouest.
Depuis le début de l’année Vénus remonte dans le ciel le long de l’écliptique, ce qui lui donne l’occasion de croiser au plus près de nombreux astres : ce fut d’abord Mercure en janvier, puis la Planète rouge en février, Uranus au mois de mars, l’amas d’étoiles des Pléiades en avril et enfin Messier 35 courant mai.
Avant de se retrouver côte à côte le 30 juin prochain, Jupiter et Vénus, les deux plus brillantes planètes du Système solaire, encadrent actuellement M 44.
On ne voit qu’elles dans le ciel du soir : comme deux diamants célestes, les planètes Jupiter et Vénus réduisent leur écart depuis plusieurs semaines, un rapprochement apparent qui les conduira à n’être plus qu’à 22′ d’arc l’une de l’autre le dernier jour du mois de juin (10 jours plus tôt le fin croissant de Lune se sera joint à la scène).
Si vous attendez que le ciel soit bien sombre pour admirer ces deux planètes, vous constaterez qu’elles semblent disposées de part et d’autre d’un petit groupe d’étoiles.
La sonde américaine Maven (Mars Atmosphere and Volatile Evolution missioN) a été mise en orbite autour de la planète Mars le 21 septembre 2014 au terme d’un voyage de 10 mois. Maven est un orbiteur de 717 kg et 11 m d’envergure dont les 8 instruments scientifiques sont chargés d’étudier l’interaction entre le vent solaire et l’atmosphère de la Planète rouge depuis une orbite elliptique (la distance entre Maven et la surface de Mars varie de 150 à 6300 km).
En décembre dernier le spectrographe ultraviolet de l’orbiteur a enregistré des aurores polaires très étendues dans tout l’hémisphère nord de la Planète rouge qui descendaient jusqu’à 30° de latitude.
Hier soir le croissant lunaire était de retour, 40 heures après la Nouvelle Lune. Un ciel dégagé et un peu de persévérance permettaient de le localiser avant 22 h 30 (heure locale), tel un fin sourire glissant vers l’horizon ouest.
Plusieurs rendez-vous avec les planètes vont jalonner la nouvelle lunaison qui débute.
Vénus, incroyable diamant céleste dont la magnitude de -4 la rend incontournable dans le ciel du soir, poursuit sa progression le long de l’écliptique jusqu’au 6 juin, date de l’élongation maximale de la planète par rapport au Soleil.
La seconde planète du Système solaire passe ainsi à proximité (apparente) de différents astres depuis le début de l’année.
Vous avez quelques jours pour observer la plus discrète de nos proches voisines. Plus proche planète du Soleil, Mercure est toujours délicate à observer, perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule.
Le 7 mai elle s’est écartée au maximum de notre étoile (on parle d’élongation maximale) et nous disposons de quelques soirs pour l’admirer au-dessus de l’horizon nord-ouest avec une magnitude tout juste négative (-0,2).
Après 4 ans d’étude et 4103 orbites autour de Mercure, la sonde américaine Messenger s’est écrasée le jeudi 30 avril sur la première planète du Système solaire, y creusant un nouveau cratère de 16 m de diamètre environ.
Messenger (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry and Ranging), un orbiteur de plus d’une tonne, avait été lancé par la NASA le 3 août 2004 et satellisé autour de Mercure le 18 mars 2011.
Quel est cet astre très brillant qui occupe le sommet de la voûte céleste dès la nuit tombée ? C’est Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire. Elle stationne actuellement dans la constellation du Cancer.
Depuis son passage au plus près de la Terre le 6 février dernier, Jupiter n’a guère perdu de son éclat. Sa magnitude se situe aux alentours de -2,3 et en l’absence de Lune seule Vénus la surpasse en luminosité dans le ciel nocturne.
Comme toutes les planètes, Vénus décrit une orbite elliptique dont le Soleil occupe un des foyers, une des fameuses lois établies par l’astronome Johannes Kepler. Le point de cette orbite le plus proche de notre étoile s’appelle le périhélie, le plus éloigné est l’aphélie.
Le 18 avril Vénus était au périhélie, à un peu plus de 107 millions de km du Soleil.