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Coucher de Soleil derrière l’Observatoire du Pic du Midi

En choisissant bien son emplacement, un photographe a immortalisé le Soleil couchant  en train de passer derrière l’Observatoire du Pic du Midi.

C’est depuis le village d’Esperce, à une quarantaine de kilomètres au sud de Toulouse, que le photographe Michel Boutet (membre du club d’astronomie Les Pléiades) a saisi le 1er novembre le coucher de Soleil derrière l’Observatoire du Pic du Midi (OMP) situé à un peu plus de 100 km à vol d’oiseau.

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Construit à 2.877 mètres d’altitude, au sommet du pic du Midi de Bigorre, l’observatoire est né à la fin du XIXe siècle de la volonté de deux hommes, Charles du Bois de Nansouty et Célestin-Xavier Vaussenat qui décident dans les années 1870 de créer une station météorologique dont les premiers bâtiments sont achevé en 1882.

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En 1901 le directeur de l’Observatoire de Toulouse, Benjamin Baillaud, séduit par la qualité du ciel du Pic du Midi, lance l’idée d’un observatoire astronomique et le fait équiper progressivement en lunettes et télescopes.

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En vidéo : l’Observatoire du Pic du Midi sous la neige

Réalisée à l’aide d’un drone, une vidéo nous fait découvrir l’hiver à l’Observatoire du Pic du Midi, planté dans les Pyrénées à 2877 m d’altitude.

L’histoire de l’Observatoire du Pic du Midi est étroitement associée à deux hommes, Charles du Bois de Nansouty et Célestin-Xavier Vaussenat. À la fin du XIXeme siècle, le premier, un général en retraite, fait connaissance avec le second (qui est ingénieur) au sein de la société Ramond, une association destinée à étudier les Pyrénées. Les deux hommes décident dans les années 1870 de créer un observatoire météorologique au sommet du Pic du Midi de Bigorre à 2877 m d’altitude (les premiers bâtiments sont achevé en 1882).

En 1901 le directeur de l’Observatoire de Toulouse, Benjamin Baillaud, séduit par la qualité du ciel du Pic du Midi, décide d’y fonder un observatoire astronomique et y fait monter en 22 caisses de 350 à 700 kg un télescope équatorial de 50 cm de diamètre et 6 m focale. Cet instrument associé à la pureté du ciel permet de remarquables observations qui rendent l’Observatoire rapidement célèbre.

Dans les années 1930 l’astronome français Bernard Lyot monte régulièrement à l’Observatoire du Pic du Midi pour y observer les planètes et surtout utiliser son coronographe, un instrument dont il est l’inventeur et qui permet d’étudier la couronne solaire sans être obligé d’attendre une éclipse totale de Soleil. Continuer la lecture